Le coup d'envoi de l'examen du BEM, édition 2017, a été donné, hier, au CEM «Abdelkader El Mecherfi», dans la daïra de Ghriss (Mascara), par la ministre de l'Education nationale Mme Nouria Belghebrit, en présence du wali et des autorités locales. Ils sont, cette année, 560.000 candidats à passer les épreuves du BEM, à travers le territoire national. Benghebrit a tenu un point de presse où elle a passé en revue les principales lignes directrices devant aboutir à un enseignement performant avec l'implication des partenaires sociaux dont le rôle sera plus dynamisé, dit-elle. Une page sera tournée et la prochaine rentrée scolaire se fera « sous une nouvelle ère tenant compte d'un système scolaire basé sur l'éco-citoyenneté avec ses dimensions humanistes, d'un enseignement inspiré du nationalisme avec une participation parentale pour la sécurité dans les établissements, d'une formation qui réponde aux exigences, d'une moralisation de la vie pédagogique d'une manière générale, une conjugaison d'efforts de toutes les forces vives du secteur ». Mme Benghebrit a souligné que les mesures de sécurité prises visent à garantir une « égalité des chances » aux candidats et qu'elles sont liées au volet pédagogique. Elle a considéré que le climat dans lequel se déroulent, cette année, les examens est « bien différent de celui de l'année écoulée ». La ministre s'est dite satisfaite des débats et des échanges enregistrés sur les réseaux sociaux et rejetant les évènements connus lors de la précédente session. « L'émergence d'une opinion publique, contre tous ceux qui veulent porter atteinte à la crédibilité des examens, est nécessaire », a indiqué la ministre de l'Education nationale. Les résultats seront proclamés le 27 de ce mois. Auparavant, dans le salon d'honneur de l'aéroport, la représentante du gouvernement a reçu de la part du directeur du secteur toutes les explications sur les mesures prises à l'effet d'assurer le bon déroulement des examens des trois paliers. Puis, la délégation s'est rendue à Mascara pour visiter d'abord, l'Institut national de Formation des fonctionnaires de l'Education nationale où la ministre a donné des orientations sur la prise en charge des stagiaires. Puis ce fut le tour du Centre de collecte des copies, le lycée «Abi Ras Ennaciri» et celui des corrections, «Mekkioui Maâmoun» situés l'un en face de l'autre, d'être aussi visités. La ministre a inauguré un centre médico-social des travailleurs.