Le président du CSA/ASMO, Merouane Baghor, a-t-il lâché son bras droit ? Nous avons appris d'une source fiable que Lahouari Benamar, le manager général, a été limogé. Une information confirmée par des proches du président du CSA. Pour en savoir plus, nous avons essayé de joindre les responsables de l'ASMO, mais ces derniers continuent à observer un mutisme inexplicable, sans respect aucun envers le public asémiste qui a le droit de savoir ce qui se trame au sein de son club. En tout cas, même si ce n'est pas encore officiel, Lahouari Benamar ne fait plus partie du groupe des décideurs de l'ASMO, à moins que ce ne soit qu'un savant scénario. Quoi qu'il en soit, le retour de Larbi Oumamar aux commandes du club signifie que la hache de guerre est désormais enterrée entre ce dernier et Merouane Baghor après un conflit ayant éclaté au mois d'août 2009. Dans l'entourage de l'ASMO, ce changement de l'équipe dirigeante a été différemment interprété, d'autant plus que cette décision n'a pas été entérinée lors d'une réunion du conseil d'administration. Il est certain que, par cette décision, on compte réduire les prérogatives de Lahouari Benamar et le pousser vers la porte de sortie, dit-on. Une éventualité difficile à croire quand on connaît la nature des relations entre le manager général et Baghor Merouane, le grand décideur de l'ASMO. Cependant, on se demande quels seront les rôles de Belahcene Kadda, le nouvel homme de confiance de Merouane Baghor et Abdenour Seddik, ainsi que Dob Fodil, conseiller de Mohamed Saâdoun. Larbi Oumamar, fort de son expérience et en sa qualité de membre de la commission de résolution des litiges, a été rappelé à la rescousse pour régler la situation des joueurs qui avaient l'intention de déposer leurs contrats au niveau de la CRL, ce qui n'arrangerait pas les affaires du club. Encore plus, par ce retour, les dirigeants asémistes veulent lui confier la responsabilité de dénicher des sponsors pour faire face à la crise financière qui risque de freiner le projet du club. Pour certains observateurs, donner le plein pouvoir à Oumamar, notamment en ce qui concerne le recrutement et la nomination de l'entraîneur, suscite bien des interrogations quand on connaît l'autorité et l'influence du président du CSA, Baghor Merouane, qui reste le grand décideur de l'équipe. Compte tenu de la situation qui prévaut actuellement au sein de l'ASMO, les responsables du club sont investis d'une lourde responsabilité, celle de remettre le club sur des bases solides pour lui éviter des déboires plus graves et tomber dans l'oubli. Deux objectifs demeurent la grande priorité à l'ASMO. Le premier est de trouver les solutions adéquates pour faire revenir le public qui a boudé son équipe et, ensuite, dénicher des sponsors qui demeurent un souci majeur. Au fait, pourquoi l'ASMO n'intéresse plus les investisseurs ? Voilà une question qui mérite une réponse. A propos de l'effectif, nous avons appris que le rendez-vous Larbi Oumamar-Oussaâd n'a pas eu lieu, le joueur ayant voulu se venger à sa manière après avoir été agressé et accusé d'avoir levé le pied face à l'USB. On parle d'une dizaine de joueurs à libérer, dont Naâmane, Oussaâd, Tchiko, Kherbache, Ziaya, Banouh et El Ghomari, mais il ne faut pas oublier l'erreur commise avec la libération de Aklil qui dispose de grandes qualités techniques. Pour les nouvelles recrues, certains noms ont été avancés et ce, en dépit de la crise financière qui secoue le club. Des joueurs sont annoncés mais qui ne font pas déjà l'unanimité chez les fans asémistes, notamment des Franco-Algériens. On a évoqué les noms d'un certain Nassim Tony Akli (Wasquehal), Si Salem, libéré par la JSK (2013-2014), Malik Yahiaoui, un joueur évoluant en division d'honneur en France, Loukas Rouabah qui n'a pas fait long feu avec le CSC (2014-2015), tout comme Yugurtha Domrane avec l'USMBA et le MOB, Choubani ne s'est jamais imposé ni à l'USMBA, ni au NAHD. On annonce le maintien de Barka, du retour de Benayada (CSC, encore sous contrat), Balegh (USMBA), Taleb et Chaouti (ABS) et la venue de Benali qui n'a pratiquement pas joué la saison dernière avec le MCO. A propos des anciens que les dirigeants asémistes veulent réhabiliter, ce n'est pas évident dans la mesure où il est quasiment impossible de voir par exemple Benayada faire son come-back au moment où sa carrière a pris une autre tournure. Mais au fait, pourquoi a-t-on forcé Belaâlem à quitter le club et délaissé des jeunes à l'image des Benfoula, Hadji, Tahar ? D'autres ont été également négligés et font le bonheur d'autres clubs, à l'image du trio de l'USMA Yaich-Boumechra-Hamra, ce dernier ayant eu l'honneur de rejoindre l'EN en tant qu'invité. D'ailleurs, ce joueur suscite déjà les éloges du coach belge Paul Putt. En revanche, pour la barre technique, il semble que le choix se portera sur Omar Belatoui. On vient d'apprendre que c'est grâce à l'un des bras droits du président du CSA/ASMO que les deux parties auraient trouvé un terrain d'entente. A noter que les noms de Mohamed Benchouia (MCS), Mounir Zeghdoud (ex-USB), Boualem Charef et même Stéphane Durin ont circulé à l'ASMO. Avec un budget dérisoire, le club risque de rencontrer quelques difficultés à convaincre des joueurs courtisés à opter pour l'ASMO, mais les dirigeants ont décidé de réagir avec le retour de Larbi Oumamar. En ce moment, les responsables promettent l'accession. Mais disposent-ils des moyens de leur politique ?