La seconde session ordinaire de l'Assemblée populaire de wilaya (APW) au titre de l'année 2017 s'est tenue hier dimanche 2 juillet au siège de la cité Daksi en présence du wali et avec 4 points à l'ordre du jour : le remplacement d'un membre qui a été élu à la chambre basse du Parlement (APN), l'approbation du budget supplémentaire de la wilaya pour l'année 2017 et un rapport sur les comptes administratifs de 2016, l'exposé du rapport sur les activités de l'APW durant le mandat 2012/2017 et des questions diverses. Cette session s'est déroulée dans une atmosphère particulière avec comme trame de fond les échéances électorales locales de l'automne prochain. Cette perspective a bien pesé sur les travaux de la session. Et bien avant que celle-ci soit ouverte, ce sentiment est apparu chez les élus si bien que, avant même le commencement des travaux et la composition du bureau de la session, le point qui a focalisé les interventions de plusieurs membres de l'APW, dont des présidents de commissions, est celui classé en troisième position à l'ordre du jour, à savoir la question du bilan de l'exercice 2012/2017 de l'Assemblée de wilaya. Ce point a donné lieu à de vifs débats et des échanges aigres-doux entre des élus qui contestent son opportunité et le président de l'APW qui cherchait à le maintenir. Les contestataires ont reproché à leur président d'avoir, d'une part, élaboré l'ordre du jour sans les consulter, et d'autre part, de l'avoir retenu dans l'ordre du jour de cette session, estimant, entre autres, que cette question est mal venue à l'étape actuelle. « On se demande pourquoi discuter du bilan de notre mandat alors que celui-ci est loin d'être encore terminé », s'est demandé M. Amirèche, le président de la commission des affaires culturelles et religieuses de l'APW. Ce dernier était intervenu en premier pour allumer la mèche autour de ce point en demandant son annulation de l'ordre du jour et son report à la dernière session de l'année. « Parce que, a-t-il dit, une telle question devrait être discutée non au sein de l'Assemblée, mais en public, devant les électeurs qui nous avaient investis de leur confiance ». Et c'est ainsi qu'après de longues discussions de procédures qui ont retardé le démarrage des travaux de la session, qui a débuté réellement à 11h du matin alors qu'elle était prévue à 9h, et après aussi que la majorité des 30 membres présents se sont opposés à la discussion de ce point 3 dans l'étape actuelle, l'on passa au vote et le président de l'APW s'est vu contraint d'annuler ce point de l'ordre du jour.