Défaits vendredi dernier à Skikda face à la JSMS par la plus petite des marges, les protégés de Kheireddine Kherris demeurent sans victoire depuis l'entame du championnat, concédant trois défaites dont une à domicile, et un nul sur leur terrain. Le fait d'avoir pris un seul point sur les douze possibles a vraiment déçu les fans du Widad qui attendent une réaction des joueurs vendredi prochain face au MC Saïda. Depuis le début de saison, les attaquants du WAT font preuve d'une inefficacité navrante. Ce ne sont pourtant pas les occasions qui ont fait défaut, mais le manque de confiance a fait que les Bahari, Boughalia et Benfoula se sont à maintes reprises «mêlé les pinceaux» à l'approche des bois adverses. Aussi, et afin de mettre fin à cette inefficacité pénalisante, les Widadis sont contraints de faire bonne figure sur le plan offensif lors du prochain match au stade des trois frères Zerga face au MCS. Les camarades de Bouchaour doivent aborder ce match comptant pour la cinquième journée de Ligue 2 avec un tout autre état d'esprit. L'effectif du Widad, qui s'est réduit comme une peau de chagrin il y a quelque temps, s'est étoffé en début de semaine car des joueurs, qui étaient absents pour cause de blessures, ont repris les entrainements. Le staff technique disposera donc de la totalité de l'effectif, à l'exception de Saïdi, blessé lors du match face à la JSMS et dont la participation à ce match demeure incertaine. On présume toutefois que Kherris ne prendra pas le risque de chambouler un groupe qui commence à retrouver peu à peu ses automatismes. A propos de cette rencontre, Kherris avoue que ce sera compliqué : « Mes joueurs sont soumis à une certaine pression, et pourraient perdre une partie de leurs moyens si le public ne joue pas son rôle de 12ème homme. Les joueurs manquent surtout de confiance, et il suffit d'une victoire pour déclencher le déclic ». Peu d'observateurs accordent à cette équipe du WAT les faveurs des pronostics pour ce match contre un adversaire désireux de jouer les premiers rôles en championnat. Aussi, on comprend fort bien l'attitude des dirigeants, pleins de sollicitude envers les joueurs. La balle est dans le camp de ces derniers.