Tout comme le peuple palestinien frère, les Sahraouis ne sont pas oubliés par l'Algérie. Des aides humanitaires fournies par le Croissant-Rrouge algérien (CRA), ont été acheminéesde la base aérienne de Boufarik de la première Région militaire, au profit des frères sahraouis dans les camps des réfugiés à Tindouf à la suite des récentes inondations. C'est ce qu'indique,le communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN). «Dans le cadre du renforcement des liens humanitaires et fraternels entre les peuples algérien et de la République arabe sahraouie démocratique, pays frère, 70 tonnes d'aides humanitaires composées de literies et de diverses denrées alimentaires, ont été acheminées, mercredi 25 septembre 2024, depuis la base aérienne de Boufarik de la première Région militaire », précise la même source. Ces aides humanitaires, fournies par le CRA, ont été transportées «à bord de deux (2) aéronefs militaires relevant des forces aériennes algériennes vers l'aéroport de Tindouf, afin de les distribuer à nos frères sahraouis dans les camps de réfugiés dans la wilaya de Tindouf à la suite des récentes inondations», conclut la même source. Cette bouée de sauvetage lancée à l'adresse des réfugiés sahraouis n'est pas la seule. Un premier lot d'aides alimentaires et logistiques a été remis aux réfugiés sahraouis suite aux inondations ayant touché les camps de réfugiés près de Tindouf, par des services de la wilaya. S'exprimant lors d'un point de presse tenu à cette occasion, le wali de Tindouf, Mustapha Dahou, a indiqué que « cette action de solidarité intervient en application des instructions des hautes autorités du pays visant à assurer une intervention d'urgence en vue de prendre en charge les sinistrés des récentes intempéries parmi les réfugiés sahraouis signalant que des caravanes similaires arriveront incessamment dans la région ». « Cet élan de solidarité avec les frères sahraouis intervient après les intempéries enregistrées dernièrement dans la région, et surtout le camp de réfugiés sahraouis de Dakhla », a souligné le wali . Ciblant environ 200 familles sahraouies touchées par les intempéries, cette caravane comprenant, notamment 200 tentes et 300 couvertures, en plus de diverses denrées alimentaires, don de la wilaya de Tindouf et des organismes humanitaires. Ces aides ne sont pas les premières. Le pays a toujours été présente aux côtés du peuple sahraoui, et surtout dans les pires moments qu'il a traversés. À rappeler d'ailleurs dans ce sens les témoignages que nous avons recueillis sur place, attestent que le pays était le seul à être à leur chevet au moment, du drame de la Covid-19. La population qui dépend des aides humanitaires pour sa survie et sa vie avait été oubliée par les organisations onusiennes. Nous avons été sauvés, grâce à l'aide des équipes sanitaires envoyées par l'Algérie. Nous sommes restés plusieurs mois sans les aides et personne n'a parlé de nous, nous étions abandonnés face au terrible virus », se souvient une femme sahraouie approchée au camp des réfugiés de Dakhla, lors de notre dernier déplacement. Notre interlocutrice s'appelle Mneiha. Elle habitait l'oasis d'Oum Dreiga, à l'est de Dakhla, il y a de cela 48 ans. Elle fait partie de la population ayant été chassée, en 1976, de ses terres par la force, et qui a rejoint les camps de réfugiés. Comme dans le reste des petites demeures érigées à la place des tentes détruites après les inondations de 2015, Mneiha s'occupe de tout. Son mari est absent, car il fait partie des militaires du Tront Polisario qui combattent le long du mur de la honte dressé par le Makhzen. Presque tous les hommes sont partis à la guerre, depuis la reprise «légitime» de la lutte armée contre l'occupant marocain ayant violé l'accord de cessez-le-feu de 1991 avec le Front Polisario, à la suite de l'agression militaire qu'il a menée, le 13 novembre 2020, contre des manifestants pacifiques, sans armes, à El Guerguerat. Au vu et au su de toute la communauté internationale, les Ssahraouis vivent écrasés par les souffrances de plus de 51 ans d'occupation marocaine. Des souffrances intolérables qui rappellent la détresse vécue par les Palestiniens. L'occupant marocain a en effet fait des ravages dans la vie des Sahraouis. Ces derniers vivent loin de leur terre, à l'affût de nouvelles des militants et de l'armée sahraouie en guerre, tout au long du mur de la honte dressé par le Makhzen. En effet, le Roayume chérfien n'est pas si différent de l'entité sioniste qu'il a invité aux portes du Maghreb. Une entité barbare et sanguinaire qui persiste dans son génocide à ciel ouvert, qui s'étend de la Palestine occupée jusqu'au Liban…