La Journée mondiale des diabétiques qui coïncide avec le 14 novembre de chaque année a été célébrée pour l'association «El Amel» des diabétiques de la wilaya de Relizane au niveau du siège de l'ancienne maison de la culture en présence de Mme le wali Brahimi Nacéra, de médecins, de représentants de la société civile dont les associations de lutte contre le sida et le cancer ainsi qu'un nombre important de personnes diabétiques parmi eux des enfants scolarisés. Dans son intervention, Mme le wali a précisé qu'elle ne pouvait pas rester insensible à cette sollicitation pour assister avec cette frange de malades qui souffrent à cause de cette pathologie incurable et en affirmant que leurs souffrances sont les siennes. La première responsable de la wilaya a tenu à participer à cette cérémonie de célébration de la Journée internationale des diabétiques pour apporter son soutien aux malades. Pour sa part, M.Boucetta, président de l'association «El Amel» a souligné l'importance particulière accordée aux malades de l'association rappelant le slogan de cette rencontre «pour une vie meilleure aux diabétiques». L'association fait de son mieux pour faciliter l'accès aux médicaments et au traitement tout en remettant en cause le manque de couverture sociale pour un nombre conséquent de malades. M.Boucetta a lancé un SOS en direction de Mme le wali, les directions concernées afin de trouver une solution aux malades non assurés pour leur éviter les complications de la maladie comme la cécité et l'amputation. Il souhaite également la réalisation d'un centre pour diabétiques en dépit de l'existence d'une maison des diabétiques sise au laboratoire d'hygiène de la wilaya qui ne remplit pas sa mission. M.Boucetta avancera le chiffre de plus de 18.000 diabétiques recensés à travers la wilaya dont 1.170 sont âgés de moins de 16 ans et plus de 250 enfants scolarisés. Ces derniers trouvent des difficultés dans leur cursus scolaire notamment pour ceux dont les parents sont démunis et dépourvus de couverture sociale. Il a mis en exergue aussi le manque des UDS au niveau des établissements scolaires pour prendre en charge ces enfants diabétiques scolarisés.