Les demandeurs de logements sociaux, devant être relogés à Massinissa et dont la liste a été affichée au mois de juin dernier, se sont rassemblés hier devant le cabinet du wali pour protester contre l'éventualité d'inclure d'autres demandeurs de la ville d'El-Khroub. Et ce, disent-ils, alors que le wali leur a promis avant les élections que leur cas sera réglé juste après le vote des locales de jeudi dernier, 23 novembre. Leur représentant, M. Hichem, explique que «nous faisons partie du quota des 1.550 logements situés à la nouvelle ville de Massinissa, dont la liste a été déjà affichée et il ne reste que le tirage au sort, avec payement des redevances à l'OPGI et remise des clés aux concernés. Seulement et contrairement à ce que nous a été promis tout dernièrement, à savoir s'occuper et régler en entier notre cas, avec tirage au sort et remise des clés avant la fin de l'année en cours, il y a malheureusement un hic». D'après certains, «le wali a parlé à la radio régionale de cette éventualité d'inclure d'autres bénéficiaires, mais on espère que ce ne sont que des rumeurs, qui prêtent au wali l'intention de donner une partie de notre quota à des habitants de la ville d'El-Khroub». «Les attributaires de ce programme sont déjà déterminés et leurs noms affichés ! Toucher notre quota voudra dire obligatoirement en éliminer certains et là, ce n'est pas juste, ni normal», diront-il. Le problème concerne un ensemble de 3.000 logements, dont les bénéficiaires d'un premier quota de 1.450 appartements a déjà été tiré au sort et ils ont aussi payé la première tranche à l'OPGI. Il ne reste que de faire la même chose pour les autres 1.550 unités. Le premier responsable de la wilaya s'est engagé, dans ce cadre, à régler toutes ces questions juste après les élections et clore définitivement ce dossier, surtout que les travaux de VRD sont très avancés et sont aux dernières retouches. Nous avons trop attendu et nous ne souhaitons pas vivre d'autres retards et encore moins la suppression de certains noms figurant dans la liste affichée l'été dernier». Le wali étant absent, il a été demandé aux protestataires de rédiger une lettre exposant leurs préoccupations avec promesse de la transmettre à qui de droit.