Dans le but de faire face au phénomène de l'abattage clandestin, deux abattoirs ont été ouverts dans la commune d'Ain Turck. Selon la circonscription agricole de cette région, l'un des abattoirs est destiné à la viande blanche et le deuxième pour la viande rouge. La première structure qui emploie dix personnes a une capacité de 300 unités par jour, pour couvrir uniquement les bouchers de la commune de Ain El Turck, alors que le deuxième abattoir d'une capacité de 500 kilos de viande rouge par jour emploie 5 personnes. L'abattage clandestin est devenu une pratique courante à travers plusieurs communes limitrophes. L'ouverture de ces deux abattoirs a pour but de créer un point réglementé pour l'abatage et lutter contre le phonème de l'abatage clandestin qui prend de l'ampleur. Il y a lieu de signaler que les services de l'hygiène de l'APC ont procédé dernièrement au démantèlement d'une dizaine d'étals à l'intérieur du marché, après avoir mis en demeure leurs propriétaires. Ces étals de fortune ont été transférés vers la fourrière de la commune. Une première opération lancée en début de saison estivale avait permis d'interpeller neuf personnes par les services de la police de la daïra de Ain El Turck, conjointement avec les contrôleurs du bureau d'hygiène de l'APC. La marchandise prohibée était commercialisée sur des tréteaux de fortune, installés au sein du marché des fruits et légumes de la commune d'Aïn El Turck. Les brigades mixtes, composées d'agents de police et du bureau d'hygiène de l'APC, continuent leur opération de contrôle pour faire respecter les règles élémentaires en vigueur en matière d'activités commerciales.