Le Syndicat national des enseignants chercheurs hospitalo-universitaires (SNECHU) maintient son appel à la «grève des activités pédagogiques à partir du 29 avril 2018». «Cette grève, qui ne concerne pas les activités de soins, portera sur l'arrêt de tout enseignement théorique et pratique ainsi que sur l'organisation et la surveillance des examens de graduation et de post graduation», précise un communiqué du syndicat. Cette grève durera «dans l'attente de la mise en place de cette commission intersectorielle et de la concrétisation des «revendications», affirme le SNECHU. Dans le communiqué, le SNECHU relate les travaux d'une réunion, organisée le mercredi 25 avril 2018, «co-présidée» par les ministres de la Santé et de l'Enseignement supérieur. Selon la même source, «concernant le glissement catégoriel des maîtres-assistants et la revalorisation de l'indemnité hospitalière, les deux ministres s'engagent à saisir la hiérarchie pour mettre en place une commission intersectorielle regroupant, en plus de nos deux tutelles, la Fonction publique, le ministère des Finances et le ministère du Travail». «Concernant la régularisation de la pension de retraite, il a été rappelé que le principe du manque à gagner est acquis», les responsables des deux secteurs ont demandé au SNECHU de «saisir le ministre du Travail pour plus de précisions». Quant à la «projection hospitalière des enseignants des sciences fondamentales», le communiqué indique qu'une «réunion interministérielle» à laquelle le SNECHU a été invité, «se tiendra aujourd'hui (lundi)» au niveau du MESRS. La question de la «journée pédagogique» sera «également étudiée dans le cadre de la commission intersectorielle, en introduisant la notion d'aménagement des horaires d'activité des soins pour les maîtres-assistants en thèse». Des «soins de haut niveau» Il est également précisé, concernant «l'activité lucrative», que le ministre de la Santé s'est engagé lors de la réunion de mercredi dernier à «traiter cette question dans le cadre des textes législatifs et réglementaires en vigueur». Par ailleurs, le SNECHU affirme avoir saisi le ministre de la Santé «sur la décision des résidents d'arrêter les gardes et sur l'impossibilité des maîtres-assistants à continuer à travailler dans ces conditions». «Le ministre nous a répondu que des mesures seront prises», ajoute le communiqué. Le SNECHU rappelle à ce sujet que dans le cadre de ses «obligations», «notre statut en vigueur, qui définit nos tâches, nous confère le devoir d'effectuer des soins de haut niveau» et que «de ce fait, la garde doit être effectuée au service et notre tâche n'est pas d'assurer le tri dans un pavillon des urgences». «Pour cela, nous interpellons encore une fois l'administration pour trouver rapidement des solutions pour le bon fonctionnement des urgences».