Plusieurs opérations de réfection des chaussées du réseau routier de la contrée d'Aïn El Turck ont été programmées, dans le cadre du Plan communal du développement, PCD, apprend-on d'une source proche de la daïra. Un apport d'un montant de 12 millions de DA a été dégagé pour financer les travaux de réhabilitation qui ont ciblé des points où la chaussée était détériorée sur une distance estimée à 1,1 km, dans la municipalité de Mers El Kébir, qui ont été achevés, ainsi que 12 millions de DA, également, pour le même projet de réfection, à l'entrée du chef-lieu, aux ronds- points Les Dauphins' ; une opération achevée. Selon notre source, une autre enveloppe de 12 millions de DA été nécessaire pour la réfection de certains points de la chaussée de la double voie qui débute de ce rond-point pour s'achever à hauteur du branchement desservant le village de Cap Falcon' et le Complexe Les Andalouses' et longeant la municipalité d'Aïn El Turck. Un apport de 9 millions de DA a été dégagé pour la réfection de la chaussée de la municipalité de Bousfer et 4 millions de DA pour la restauration de la murette de sécurité longeant la RN, dont le taux d'avancement est estimé à plus de 90%/. Notre source indique, encore, qu'une opération de réfection, est actuellement en cours et cible des ruelles, dans la municipalité d'Aïn El Turck, sur une distance globale s'étendant sur 1,100 km. Le décapage a été déjà effectué dans les ruelles inscrites dans cette opération, qui a nécessité un apport de 12 millions de DA. Notons aussi qu'une opération d'installation de panneaux de signalisation verticale et horizontale, ayant nécessité 2 millions de DA, a été lancée dans les 4 communes de la daïra d'Aïn El Turck. Ces opération de réfection des chaussées se poursuivront, au fur et à mesure de leur programmation et toucheront d'autres zones du réseau routier essaimées à travers cette contrée. Il est utile de signaler, dans cette optique, que la dégradation de la chaussée des rues et des boulevards de la prestigieuse municipalité d'Aïn El Turck, est causée, dans la plupart des cas, par les sociétés sous-traitantes, affiliées à des entreprises étatiques, qui font fi du cahier des charges qui stipule, clairement, la remise en état après l'achèvement des travaux en sous-sol. Les averses contribuent, à chaque fois, à mettre à nu les carences, qui provoquent l'ire des usagers. En effet selon le constat établi, sur le terrain, dans certains quartiers, de ladite municipalité, des riverains vraisemblablement, las d'attendre, ont retroussé leurs manches pour colmater d'énormes nids de poules' avec des déchets de matériaux de construction. Toujours est-il que la dégradation de la voirie, synonyme de la déperdition du cadre de vie, a toujours suscité des protestations des automobilistes, qui se plaignent des dégâts occasionnés, à leurs véhicules. Aussi un grand nombre d'usagers, abordés à ce sujet, par Le Quotidien d'Oran', ont revendiqué une opération de réhabilitation des chaussées, dans cette région côtière vers laquelle converge des millions d'automobilistes, durant la saison estivale. Il importe de souligner, dans ce registre, que l'installation de ralentisseurs' hors normes, érigés généralement en béton, par les habitants, a pris des proportions démesurées dans la contrée d'Aïn El Turck et ce, avec tous les désagréments et autres considérables dégâts causés aux véhicules. Un phénomène dans un phénomène.