Une fois encore, des dizaines d'usagers, habitués à emprunter le tronçon El Ançor-Boutlelis, viennent de lancer un appel pressant aux services de la wilaya, pour inciter les responsables concernés à entamer l'achèvement des travaux de réhabilitation de la route. En cette période estivale, des centaines d'automobilistes, fuyant la circulation dense sur les routes de la Corniche supérieure et inférieure, préfèrent emprunter cet axe, avec tous les dangers qu'il comporte. Des usagers, nous ont confié, hier, que cet axe, au vu de sa dégradation, constitue un véritable danger pour les automobilistes, notamment la nuit. « La réhabilitation de cet axe permettra d'atténuer la charge sur les principaux axes menant vers les plages de la Corniche» assure un habitué du tronçon. En effet, l'état de dégradation de ce chemin de wilaya, depuis plus de deux années, expose les usagers à des dangers. Les automobilistes habitués de ce CW 20, dénoncent vivement, la détérioration de la chaussée. Cette petite route, s'étendant à cheval sur la zone frontalière, délimitant la daïra d'Aïn El Turck à celle de Boutlélis, d'une longueur d'un kilomètre, a été ciblée, une année auparavant, par une opération de décapage en vue de sa restauration. Fort malheureusement, les travaux ont été, subitement, arrêtés et ce, suite à la défaillance de l'entreprise, qui a été désignée par la direction des Travaux publics, DTP, d'Oran. Selon une source proche de ce dossier. Ce projet sectoriel, d'utilité publique, qui est à l'arrêt depuis près de 2 ans, a nécessité un apport financier d'un montant de 2 milliards de centimes. Il importe de noter que la chaussée de cet axe routier, véritable déviation, qui permet d'éviter les embouteillages, pour accéder à la région d'Aïn Témouchent, à partir de la daïra d'Aïn El Turck, sans avoir à traverser la ville d'Oran, se trouve dans un état déplorable, voire impraticable. Les usagers qui empruntent régulièrement ce chemin de wilaya ont signalé les risques auxquels ils sont exposés, en raison de la détérioration, allant crescendo, de la chaussée. « A l'instar des autres automobilistes, il m'est difficile de conduire sur cette route, qui s'est transformée, malheureusement, en sentier de campagne. Les pneus de ma voiture sont mis à rude épreuve et je fais très attention avec les cailloux qui tapissent la chaussée », a fait remarquer, à ce propos, au «Quotidien d'Oran», un usager, vivement désappointé, demeurant dans la municipalité d'El Ançor et occupant un poste de travail dans la daïra de Boutlélis. Notons que ce constat n'est pas uniquement spécifique pour cette seule route sur le réseau routier de ladite contrée. Nombre de routes et artères, dans le tissu urbain de cette contrée, necessitent une opération de restauration, en raison de leur état de détérioration avancé.