L'arbitre international algérien, Mehdi Abid Charef (37 ans) est rentré au pays sans avoir dirigé le moindre match de Coupe du monde en Russie. En effet, la commission des arbitres de la Fédération internationale de football (FIFA) a retenu 17 arbitres dont deux africains pour diriger le reste des matchs à élimination directe. La liste des arbitres est composée de six Européens, trois Sud-Americains, trois Concacaf, deux Africains et un Zélandais. Les deux arbitres africains sont le Sénégalais Diedhiou Malang et le Zambien Sikazwe Janny. Le directeur de jeu algérien Mehdi Abid Charef et l'arbitre assistant Abdelhak Etchiali ont donc quitté le Mondial russe sur un goût d'inachevé. A noter que le referee qui a dirigé la dernière finale de la Coupe d'Algérie est rentré sans avoir à officier la moindre rencontre, se contentant de figurer comme quatrième arbitre à trois reprises, alors que Etchiali a été désigné une seule fois lors de la rencontre de phase de poules entre le Danemark et le Pérou. Selon un ancien arbitre international, invité à une émission sportive à la télévision, Abid Charef est victime de la non-représentation algérienne à la FIFA. « L'Algérie est très mal représentée à la FIFA et à la CAF ou carrément absente. Voilà ce qui explique en gros le cas Abid Charef. Si nous avions des représentants aux comités exécutifs comme avant, la question n'aurait même pas été posée », a-t-il expliqué.