Après la clôture officielle de la saison estivale ce 30 septembre, la protection civile de la wilaya d'Oran dresse son bilan. 18.665.035 estivants ont été enregistrés depuis le début de la saison estivale le 1er juin dans les 33 plages autorisées à la baignade dans la wilaya d'Oran, a indiqué un bilan de la protection civile arrêté à la fin septembre. Les mêmes services ont signalé quelque 7.191 interventions effectuées dont 3.292 personnes ont été sauvées d'une mort certaine, près de 4.000 victimes ont subi les premiers secours et les premiers soins sur place, 352 ont été évacuées vers les établissements hospitaliers. Les services de la protection civile déplorent sept morts par noyade dont deux enfants âgés de 9 et 10 ans et quatre hommes âgés entre 19 et 32 ans. Le bilan indique que quatre personnes se sont noyées dans des plages interdites à la baignade et deux autres se sont aventurées alors que la baignade était interdite à cause des mauvaises conditions climatiques. Le non-respect des consignes de sécurité données par la protection civile, la baignade dans des zones interdites, l'inconscience des citoyens ont fait grimper les chiffres par rapport à l'année écoulée où il a été enregistré trois morts par noyade. En dépit du danger permanent présent au niveau des plages rocheuses, les baigneurs ne manquent pas de s'y rendre, mettant ainsi leur vie et celle de leurs enfants en péril. Les plages interdites à la baignade pour cause de dangerosité présentent majoritairement des rochers à fleur d'eau. En plus des risques de noyade, les accidents de jet-ski sont un phénomène nouveau à déplorer durant cette saison estivale. Deux personnes ont été tuées cette saison estivale par des hydroglisseurs. Il s'agit d'un jeune de 17 ans qui a été heurté par un bateau de plaisance et un autre de 18 ans percuté par un jet-ski, selon la même source. Les pilotes de ces engins nautiques continuent de violer toutes les règles d'usage notamment en matière de bande de sécurité et des couloirs d'accès à la zone de navigation qui est fixée à 300 mètres de l'espace réservé à la baignade. Nos plages enregistrent ces dernières années une expansion de la pratique du jet-ski et un accroissement des adeptes de « sensations fortes » qu'il offre. Des spectacles de mer qui sont souvent sources de « danger » et d'accidents.