Omar Belatoui est le nouvel entraineur du Mouloudia d'Oran. Djamel Benchadli a rencontré le président Belhadj Ahmed «Baba», mais les négociations ont buté sur le volet financier. Ouasti Zoubir fait son come-back au MCO après avoir été désigné comme manager général. Salem Fodil a été lâché par le président Baba qui a désigné un nouveau responsable de la sécurité. Ce sont les nouvelles du Mouloudia d'Oran où l'on parle de résiliation du contrat d'Aït Ouamar. Ainsi donc, en attendant de tourner la page Badou Zaki, plusieurs entraineurs ont été annoncés. Cherif El-Ouazani, considéré comme l'homme de la situation, a refusé l'offre par le «climat malsain qui prévaut au sein du groupe», nous a-t-on dit. Nous avons appris également que Baba aurait chargé un intermédiaire pour sonder Djamel Menad, mais ce dernier a également décliné l'offre pour les mêmes raisons, prétextant la situation difficile du club. Alors, Belatoui parviendra-t-il à redresser la barre et maîtriser un groupe qui s'est illustré par des écarts disciplinaires ? C'est la question qui taraude l'esprit du grand public des «Rouge et Blanc». En l'absence d'un conseil d'administration digne de ce nom, le MCO est géré comme un club amateur. Certaines personnes, par intérêts personnels ou esprit de revanche, ont imposé des changements sans pour autant prendre en considération l'intérêt du club. Les autorités locales doivent impérativement intervenir pour mettre fin à cette mascarade et éviter d'éventuelles fâcheuses conséquences au club des regrettés Miloud Hadefi, Abdelkader Freha, Hadj Lahouari Beddiar et Mehdi. Car à Oran, tout le monde connait le mal du Mouloudia, mais personne ne veut lever le petit doigt. Pourquoi ? La question reste posée. Au moment où des clubs de Ligue 2 bénéficient de contrats de sponsoring et où des clubs de l'élite jouissent des accords de parrainage, le grand MCO est mis aux oubliettes. Oran est-elle devenue orpheline de ses hommes ? C'est l'impression qui se dégage au sein d'une ville ayant enfanté de grands dirigeants, de grands joueurs, de grands entraineurs, de grands responsables dans les différentes structures du football national. Avec l'engouement qu'il suscite, le respect qu'il dégage, le MCO mérite une meilleure considération. En tous cas, le Mouloudia d'Oran est bien parti pour demeurer dans le gouffre qu'il s'est creusé il y a des années. Les déclarations tendancieuses et trompeuses dans la presse, les réunions secrètes, l'anarchie et l'incompétence ne changeront en rien la réalité du terrain. Là, le MCO, avec le soutien indéfectible de son merveilleux public, a toujours tenté d'entretenir la flamme, mais celle-ci risque de s'éteindre au vu de ce qui se trame dans l'entourage. Dommage ! Une prise de conscience est à souhaiter au sein du Mouloudia d'Oran où la sagesse devra primer compte tenu du prestige du club, car après ce sera trop tard et les regrets ne serviront à rien. «Qui ne veut pas quand il peut, ne peut pas quand il veut», a-t-on coutume de dire. Par ailleurs, après l'altercation Bouazza-Kinane, nous avons appris que d'autres joueurs se sont illustrés à Médéa par des écarts disciplinaires en raison des choix de l'entraîneur. Une chose est sûre : au MCO, il existe un problème de clans entre des joueurs censés pourtant créer un esprit d'équipe et de solidarité à la mesure de l'histoire et des hommes du Mouloudia d'Oran.