A trois journées de la fin de la phase aller, le DRBT se trouve dans la position de potentiel relégable avec neuf points récoltés en douze matches joués. La situation risque de se compliquer davantage pour le team de Tadjenanet qui paye cash sa gestion anarchique durant les deux dernières années. De l'avis de la majorité des observateurs et inconditionnels du club, la faute incombe au président Tahar Gueraïche qui s'est accaparé seul du pouvoir de décision. C'est du moins l'impression qui se dégage des réactions des supporters dans les réseaux sociaux. On reproche au premier responsable du club l'opération de recrutement qui a été gérée de manière confuse et ne répondant à aucun critère. A titre d'exemple, le Difaâ a perdu la bagatelle de six éléments lors du dernier mercato estival : Litim et Kodjo (MCO), Haddad et Belmokhtar (CSC), Boufenache (ASAM), Darfelou (NCM) et Djahel (ASO), sans compter les autres à l'image des Si Amar, Benbott, Chibane (ESS et MCO) et Nezouani (MOB). Toute cette armada n'a pas été remplacée qualitativement, ce qui s'est répercuté sur l'équilibre et les résultats de l'équipe. Cette année, le DRBT a enrôlé une pléiade de joueurs dont seuls Bensaha (ex-JSMB), Arribi (ex-CRB), les deux gardiens de but Mokrani (ex-UMSH) et Belkerouche (ex-USB) ont confirmé leur statut de recrues. En revanche, les Hichem Mokhtar (ex-JSMS), Ouanas (ex-JSMB), Amachi (ex-MCA), Chihati (ex-RCK), Izeghouti (ex-CRB), Bouteba (ex-ESS) et Djabou (ex-USB) n'ont pas été utilisés de manière régulière. Et là, on se demande sur quels critères s'est-on basé pour les engager ? Aussi, le président Tahar Gueraïche a battu le record d'instabilité de son encadrement technique après avoir utilisé huit entraîneurs depuis l'entame de la saison écoulée, à savoir Belatoui, Mouassa, François Bracci, Ighil, Mehdaoui, le Tunisien Hamadi Dou, Bouhellal et Bougherara. Selon notre source, Bouhellal aurait démissionné en raison du niveau limité de certains joueurs, ce qui aurait été très difficile pour lui d'atteindre l'objectif du maintien. Pour toutes ces raisons, l'équipe n'arrive pas à imposer son jeu ou à réaliser des résultats répondant aux aspirations du public du Difaâ. Ce dernier est entré dans une spirale de contre-performances qui risque de lui coûter sa place parmi l'élite. Pour éviter le pire, le président du club a misé sur le retour de Lamine Bougherara qui vient de quitter la JSMS pour insuffisance de résultats. Le problème réside dans le fait que le DRBT a déjà consommé les deux licences exigées par la FAF. A moins que Bougherara ne soit appelé à gérer son équipe à partir des tribunes. Par ailleurs, et pour certainement calmer les esprits, on annonce déjà la libération de certains joueurs, à l'image des Hoggas, Djabou, Belkerouche et d'autres éléments, selon une source proche du club. En somme, le DRBT est en train de récolter ce qu'il a semé durant les deux dernières années. A présent, le club de Tadjenanet accuse un retard de trois points sur le premier non relégable, l'O. Médéa, et ce, à trois encablures de la fin du premier cycle, avec deux derbies contre l'ASAM à domicile et le CSC en déplacement, entrecoupés par la réception du Paradou AC, lequel n'est pas facile à manier.