Une quinzaine de garages à bateaux, construits illicitement ont fait l'objet de démolition, au terme de plusieurs opérations distinctes, qui ont été menées durant un peu plus de six mois. Cependant, d'autres abris, destinés en réalité à la location estivale ont été construits depuis. Ce malheureux état de fait est répertorié sur les plages des localités côtières de la contrée d'Aïn El Turck. «Nous avons, à chaque fois, signalé ce phénomène qui s'identifie à travers l'installation de gargotes et autres activités estivales, à la même époque de l'année, mais hélas le résultat est toujours le même. En été, ils sont finalement des dizaines à s'installer sur les prestigieuses plages et être la cause de leur enlaidissement, sans que cela ne semble plus offusquer quiconque », a fait remarquer, avec une pointe de dépit, un riverain de la localité de St Germain. En effet, chaque été, au déplorable constat de ces hideuses masures, faisant généralement office de gargotes et autres commerces de saison, s'ajoutent fort malheureusement, l'autre phénomène des supposés abris à bateaux, qui sont en réalité destinés à des activités illicites et/ou des lieux de rencontres pour des marginaux. Un phénomène, qui s'impose sur les plages de ladite municipalité à l'instar de celles d'El Ançor et Bousfer et ce, avec tous les impacts négatifs sur la cadre de séjour des vacanciers, engendrés à travers la perpétration de cette transgression qui porte atteinte à l'environnement. De la petite localité de St Roch jusqu'à celle de Bousfer, aucune plage ne semble avoir été épargnée par cette infraction. Notons que les éléments de la police judiciaire, relevant de la Sûreté de daïra, ont plus d'une fois procédé à des opérations de contrôle, ayant ciblé de pseudos abris de bateaux, dans la municipalité d'Aïn El Turck et ce, pour déloger des délinquants, qui y ont trouvé refuge. Des poursuites judiciaires ont été notifiées, par les éléments de la PJ, contre les contrevenants qui ont été interpellés, lors de ces opérations coup de poing'. Outre les garages à bateaux illicites, les opérations de démolitions des constructions illicites, dans les communes de la daïra d'Ain El Turck, se poursuivent toujours, en application des directives du wali d'Oran, a-t-on appris, hier de sources proches de la daïra. Avec la démolition, dernièrement, d'une dizaine de constructions illicites, dans les localités de La Madrague et Les Corales et une vingtaine d'autres à El Ançor. Le bilan des démolitions s'élève a plus de 180 constructions et extensions éradiquées, depuis le début de l'année. En effet et selon un dernier décompte, établi par les communes de la daïra d'Ain El Turck, plus de 180 constructions illicites ont été démolies à Ain El Turck, Bousfer, Mers El Kebir et El Ançor. Selon ce même décompte, une partie de ces constructions et extensions illicites étaient érigées sur le domaine public, sur les plages ou sur des terres agricoles. En effet, la lutte contre le phénomène des constructions et autres extensions illicites, qui ont enlaidi les prestigieux paysages de la wilaya d'Oran, semble, à priori, être le cheval de bataille pour la wali d'Oran, qui a instruit, lors d'un conclave ayant regroupé les premiers responsables des 9 daïras, à s'atteler à l'éradication définitive de la bidonvilisation. C'est ainsi que les maires des 4 municipalités côtières, essaimées à travers la contrée d'Aïn El Turck, ont pris le taureau par les cornes pour se mettre au diapason avec les autres responsables des circonscriptions de la wilaya d'Oran, dans cette vaste opération de réhabilitation, qui vise à la récupération des dizaines d'hectares de superficies occupés par des regroupements de masures hideuses.