Chibane a émis le vœu de partir. Yettou a quitté le club pour incompatibilité d'humeur avec Belatoui. Mansouri a failli lui emboîter le pas pour le même motif. En plus de Yettou qui a mis le cap sur le CSC, il y a eu Bouchar, Kodjo et Ziri, tous recrutés durant le mercato estival. Toutes ces informations nous ont été confirmées par une source proche de l'équipe. C'est dire l'anarchie qui règne au Mouloudia d'Oran avec, en plus, la montée au créneau des supporters qui exigent le départ de Baba. La situation ne prête guère à l'optimisme. Au contraire, elle s'est davantage compliquée avec cette affaire de Cherif El Ouazani à propos duquel le wali d'Oran, Mouloud Cherifi, insiste sur sa nomination au poste de directeur sportif. Le président du MCO devait rencontrer Cherif El Ouazani pour entamer les négociations avant son installation officielle, mais cela est resté au stade des promesses. Cela a suscité divers commentaires. Baba est-il contre le retour de Chérif El Ouazani ? C'est la question qui taraude les esprits des fans et à laquelle le wali d'Oran n'a pas trouvé de réponse. De son côté, Cherif El Ouazani, ayant le pressentiment qu'il est indésirable au MCO, a renoncé, si l'on croit sa déclaration : « Je suis beaucoup plus préoccupé par mes contactes avec d'autres clubs qui affichent sérieusement leur volonté de m'engager. Au MCO, cela reste au stade des rumeurs, car aucun contact officiel n'a eu lieu », nous a-t-il avoué hier. Par ailleurs, l'entraîneur Omar Belatoui s'est dit disposé à collaborer avec son ancien coéquipier, tout en restant en marge de cette affaire. Belatoui se sent-il menacé ? C'est du moins ce que nous a révélé un proche de l'équipe. A présent, les relations se sont quelque peu détériorées ces derniers temps entre le premier magistrat de la wilaya et le président du MCO, d'autant plus que le club est interdit de recrutement en raison des dettes estimées à plus de quatre milliards de centimes. Pour les nouvelles recrues contactées, notre source affirme que Belatoui n'a pas été consulté pour cette opération. « Le défenseur ivoirien Vivier a paraphé son contrat sans que personne ne le voie à l'œuvre », nous a-t-on dit. En somme, l'étau se resserre sur le président du MCO après l'affaire de Cherif El Ouazani et, également, l'incapacité à qualifier les deux nouveaux joueurs pour le prochain match contre le CABBA. Le président du MCO Ahmed Belhadj est en train de vivre des moments difficiles depuis son installation à la tête de la SSPA. Après un été mouvementé en raison d'un recrutement non convaincant et le départ de l'entraîneur Badou Zaki, le ciel commence à s'assombrir au Mouloudia d'Oran. Mais il fallait s'y attendre, du moment que la SSPA est gérée sans conseil d'administration. Les autorités locales ont essayé de tout mettre en œuvre pour permettre à Baba de renforcer l'effectif dans le but de redonner au club son lustre d'antan. Mais en vain, le silence du président du club a donné lieu à plusieurs interprétations. Résultat : c'est la confusion la plus totale.