Les pompiers ont encore sauvé, hier, d'une mort certaine, suite à l'inhalation du monoxyde de carbone, 8 membres d'une famille dont le plus petit est un bébé de 2 mois et le plus âgé a 76 ans. Lors de leur intervention, peu avant l'aurore du lundi 14 janvier, à 3h, dans un appartement situé à la nouvelle ville Ali Mendjeli, Unité de voisinage n°15, les pompiers de l'unité principale Benattallah Mohamed Cherif', ont découvert à l'intérieur de la maison les 8 victimes, au bord de l'asphyxie, éprouvant d'énormes difficultés respiratoires avec d'autres symptômes provoqués par l'inhalation du gaz toxique, comme les vomissements et les étourdissements, indique un communiqué de la Protection civile. Ajoutant que le monoxyde de carbone qui se dégageait du chauffe-bain, installé dans la cuisine, a failli décimer toute une famille. Franchement impensable et impardonnable d'installer un chauffe-bain dans une pièce, à l'intérieur de l'appartement, la cuisine dans le cas de cette famille. Peut-être n'a-t-on pas été affectés, jusque-là, par les effets du monoxyde de carbone dégagé par le chauffe-bain, probablement à cause d'une aération de l'espace par beau temps, mais avec l'installation du froid, il fallait pour les occupants de la maison supprimer toutes les voies d'aération pour se garder au chaud, sans se soucier du «tueur silencieux» qui rôdait dans la cuisine. Les victimes ont reçu les premiers soins sur place avant leur évacuation à l'hôpital Abdelkader Bencharif', à la nouvelle ville Ali Mendjeli. Pour rappel, 3 victimes, un couple et un homme, sont décédées la nuit du jeudi au vendredi 4 janvier, des suites de l'inhalation du monoxyde de carbone qui se dégageait du chauffage, en sus de 28 autres personnes sauvées in extremis d'une mort certaine. La multiplication alarmante des cas d'asphyxie devrait, plus que des appels à la prudence, donner lieu à la mise en action d'une campagne de sensibilisation percutante, car le froid vient à peine de s'installer, et ce genre de drame pourrait encore faire parler de lui.