Durant le mois dernier, près de 21.158 consultations et près de 2.113 hospitalisations et prés de 360 interventions chirurgicales, ont été enregistrées par les différents services des urgences du Centre hospitalo-universitaire d'Oran, a-t-on appris de la cellule de communication de cet hôpital. Le service des Urgences médico-chirurgicales (UMC) Pavillon 19 vient en 1re position avec 1.015 hospitalisations, 7.478 consultations et 270 interventions chirurgicales. Avec près de 4.900 consultations, 47 hospitalisations et 12 interventions, le service des urgences cardiologiques vient en seconde position. Les urgences médicales sont ainsi confondues avec un service de consultations. Outre les malades chroniques, les diabétiques, les hypertendus, les personnes souffrant de maladies cardiaques, atterrissent également aux urgences les accidentés de la route, les victimes de coups et blessures volontaires, les cas d'intoxications alimentaires et autres blessés. Les Urgences médicales des différents hôpitaux, notamment ceux des grandes villes comme Oran se retrouvent bondés de «vrais» et de «faux» malades. En effet, le CHUO d'Oran reçoit les malades de 16 wilayas de l'Ouest, notamment celles de Mostaganem, Aïn Témouchent, Relizane et Mascara. Pour rappel en 2018, près de 210.000 consultations, 24.000 hospitalisations et près de 5.200 interventions chirurgicales ont été enregistrées dans les différents services des Urgences médico-chirurgicales du Centre hospitalo-universitaire d'Oran, selon un bilan communiqué par la cellule de communication de cet hôpital . Avec plus de 95.000 consultations, près de 13.000 admissions et près de 3.900 interventions le service des urgences médico-chirurgicales (UMC) pavillon 19 vient en tête de liste. D'autre part les urgences cardiovasculaires de l'hôpital d'Oran avec une moyenne journalière de 106 consultations urgentes et 8 hospitalisations viennent en 2ème positon. Durant l'année précédente, ce service a recensé 38.964 consultations urgentes et 2.842 cas nécessitant une hospitalisation. Selon des chiffres avancés par l'Association des médecins privés d'Oran pour la prévention des maladies cardiovasculaires (AMOPREC), près de la moitié de la population algérienne souffre de graves maladies du cœur et demeure exposée à la mort. Cette hausse de la prévalence des cardiopathies est due à l'hygiène de vie des Algériens et essentiellement le changement d'habitude alimentaire, la consommation excessive de sucre et de sel, le tabac (dominant avec 33% des cardiopathies), le stress et des facteurs génétiques. Il y a aussi d'autres facteurs, à l'exemple de la sédentarité, de l'hypertension, du diabète et de l'obésité, qui expliquent cette progression de ces pathologies.