Un réseau régional spécialisé dans la falsification de visas Schengen a été mis hors d'état de nuire par la brigade de recherches et d'intervention (BRI) de la sureté de wilaya de Chlef, a-t-on appris jeudi auprès de la cellule de communication relevant de cette direction sécuritaire. Cette opération a été réalisée sur la base d'informations parvenues à la BRI, portant sur des personnes qui auraient escroqué des citoyens, en falsifiant des dossiers pour l'obtention de visas, a indiqué à l'APS le commissaire de police Cherif Ankoud, précisant que ce réseau d'escrocs activait à Chlef et dans des wilayas voisines. La mise hors d'état de nuire de ce réseau a abouti à l'arrestation de quatre individus, âgés de 30 à 43 ans, issus des wilayas de Chlef, Mostaganem et Mascara, outre la saisie de dossiers falsifiés et l'équipements informatique utilisé pour falsifier les documents. Ils ont été présentés devant le tribunal de Chlef pour les chefs d'inculpation de «constitution d'une association de malfaiteurs, usage de faux, imitation de sceaux et signatures, escroquerie, et falsification de dossiers et visas», a ajouté la même source. C'est un véritable cri de détresse que viennent de lancer les habitants de la cité des 248 logements, connue ici sous le nom de «Cité du Mexique» en face de l'ancien cimetière de la ville de Tiaret. En effet, depuis plus d'un mois, des infiltrations d'eaux usées sont dénoncées par les habitants «sans que personne ne bouge le petit doigt», dénonce l'un des habitants, Bekkouche Abdelkader. Construits en R+1, les logements connaissent des dégradations avancées sur les dalles et aux sous-sols, une situation aggravée par l'amoncellement de gravats de matériaux de construction dans les couloirs, ce qui gêne considérablement l'intervention des services publics comme la Sonelgaz, Algérie Télécom ou encore l'Algérienne des eaux. Les habitants, malgré les nombreuses réclamations auprès de l'ADE pour réparer les fuites sur le réseau public d'assainissement, la situation reste telle quelle faisant encourir aux locataires un risque de cross-connexion et de déclaration de maladies graves comme la fièvre typhoïde. Bekkouche Abdelkader, l'un des plus anciens habitants du quartier, confie avoir rencontré lui-même le responsable de l'ADE pour lui présenter la situation de vive voix, «mais l'amère réalité sur le terrain est restée telle quelle», tempête-t-il.