Une nouvelle fois, les services du secteur urbain de Bouamama sont intervenus à temps pour faire avorter une tentative de morcellement d'un espace forestier à Haï Coca destiné à la construction illicite. Selon des sources proches de la commune d'Oran, des énergumènes ont arraché plus de 150 arbres au niveau de ce site, plus précisément au niveau de l'axe menant vers la corniche supérieure, près de la ferme Khemisti. Aussitôt alertés, les services du secteur urbain ont informé l'ensemble des services concernés qui se sont déplacés sur site pour constater l'énorme dégât. Il ne s'agit pas de la première opération, il y a plus d'un mois, les services du secteur urbain de Bouamama avaient procédé à la démolition d'une vingtaine de constructions et plates-formes illicites érigées sur le domaine forestier à Haï Coca. Ces constructions, inhabitées, étaient prêtes à être revendues à des mal logés. Selon les services du secteur urbain, là aussi des énergumènes avaient procédé a la destruction d'une cinquantaine d'arbres sur le site pour construire ces habitations de fortune. Quelques jours auparavant, les mêmes services avaient démoli un mur érigé tout autour d'une ferme agricole, au niveau du même site. Ce mur a été construit pour clôturer une terre agricole, dans la perspective de la morceler en lots de terrain avant de procéder à sa revente pour des mal logés pour ériger des constructions illicites. L'opération fait suite aux instructions du wali d'Oran, visant à mettre un terme à la prolifération des habitations illicites, notamment au niveau du haï de Coca, connu pour être l'un des plus grands sites d'habitat précaire à Oran. Au total, ce sont plus de 40 constructions illicites qui ont été démolies au niveau de ce site en quelques semaines seulement. En effet, dans le cadre de la lutte contre la prolifération des bidonvilles, une vaste opération de démolition des habitations illicites a été effectuée à « Douar Tiartia » à El Hassi. Ainsi plus de 35 constructions illicites dont des constructions et extensions ont été démolies. L'opération fait suite à un contrôle effectué par les services du secteur urbain de Bouamama. En effet, certains individus profitent des week-ends pour construire de nouveaux taudis dans l'espoir de bénéficier de logement dans le cadre des opérations de relogement lancées par les pouvoirs publics dans le cadre du programme de lutte contre l'habitat précaire. Certains se sont même investis dans l'achat et la vente des parcelles de terrain au niveau de ces forêts. C'est le cas de ces constructions qui étaient prêtes à être revendues. Toutefois, moins d'une année après une première opération de démolition des constructions illicites érigées à Coca dans le quartier d'El Hassi, des dizaines de familles sont revenues s'installer de nouveau sur ce même terrain forestier en y installant de nouvelles baraques. Elles ont d'ailleurs utilisé pour cela toutes les tôles, parpaings, vieux madriers, cartons et autres «matériaux» trouvés sur le terrain après l'opération de démolition. Ici personne n'ignore les dessous de ce «trafic» à ciel ouvert organisé depuis des années autour de la vente et la revente des baraques implantées illicitement sur le domaine public. Le wali d'Oran avait insisté, à plusieurs reprises, sur plus de rigueur dans l'application des lois contre toute forme d'agression des terres agricoles et autre domaine public. Les nombreuses sorties du wali d'Oran, depuis son installation à la tête de la wilaya, ont permis au responsable de l'exécutif d'avoir un large aperçu sur la prolifération des constructions illicites sur les terres agricoles et sur le domaine forestier.