L'opération de démolition de douze constructions illicites, opérée jeudi dans la localité de Coralès, sur le territoire de la municipalité de Bousfer, se poursuit toujours et devrait toucher d'autres sites dans les prochains jours, a-t-on appris hier de sources proches de la commune. Une commission est à pied d'œuvre pour répertorier les constructions illicites récemment érigées, avant d'entreprendre les opérations de démolitions. En effet, en plus de Bousfer, les trois autres municipalités sont également logées à la même piteuse enseigne. La complaisance a grandement contribué au foisonnement de l'illicite en termes de construction et a également semé des entraves dans la lutte contre ce phénomène. Toujours est-il que selon un dernier décompte établi par les quatre communes de ladite daïra, près de 200 constructions illicites ont été démolies durant le premier semestre de l'année en cours. Une grande partie de ces constructions et extensions illicites étaient érigées sur le domaine public et sur des terres agricoles. A ce titre, dans la commune d'El Ançor, il importe de signaler qu'une trentaine de constructions illicites ont été démolies et une vingtaine d'autres à Haï Zohour (ex-Roseville), sur la partie haute de la municipalité de Mers El Kébir. Ce bidonville, qui était devenu une véritable plaie ayant enlaidi le paysage de cette municipalité, longtemps décrié par les riverains de Roseville en particulier et des habitants demeurant dans les alentours immédiats en général. L'éradication de ce bidonville, qui a été instruit par le wali, a finalement suscité un grand ouf de soulagement chez les habitants de Mers El Kébir. Notons encore dans ce registre que, dans ce même cadre de lutte contre ce phénomène, onze autres constructions illicites ont été ciblées par une opération similaire six mois auparavant, à l'orée d'une zone boisée, située sur le site d'Aïn Khadija, sur les hauteurs de cette commune. Trois constructions illicites, faisant office de garages à bateau, qui ont été érigées sur la plage de Beau séjour, dans la commune d'Aïn El Turck, ont aussi fait l'objet de démolition. Cette dernière opération a notamment permis de récupérer un grand espace sur la principale plage de cette commune, qui accueille des millions d'estivants chaque année. D'autre part, 25 constructions illicites ont été rasées au niveau de la coopérative Ghoulam Allah ; à Sidi Hamadi et Guedarra. Les 25 constructions démolies étaient érigées sur des terres agricoles qui ont été récupérées et devront être en principe être rendues à leur vocation initiale. Notons dans cette optique que les éléments des brigades de la police de la protection de l'urbanisme et de l'environnement, PUPE, au même titre que ceux de la gendarmerie nationale, ont opéré chacun dans sa compétence territoriale et à maintes reprises ces dernières années, des interventions sur pratiquement toutes les plages et ce, pour annihiler des tentatives de constructions ou d'extensions illicites en interpellant les auteurs. Des procès verbaux ont été dressés et les responsables concernés ont été saisis à ce sujet.