A l'instar des autres wilayas du pays la campagne électorale pour l'élection présidentielle du 12 décembre débutera officiellement demain à Oran. L'autorité nationale indépendante des élections d'Oran est à pied dœuvre. Cette dernière a désigné 73 espaces pour permettre aux candidats et leurs représentants d'animer cette campagne. Il s'agit de 11 stades, 43 salles, 12 places publiques et 17 salles omnisports. Ces espaces sont répartis à travers les 26 communes de la wilaya. Ces endroits ont été aménagés pour offrir le cadre fonctionnel nécessaire pour les candidats ou leurs représentants. Aussi, dans le cadre des préparatifs de la campagne électorale, la wilaya a aussi réservé des centaines de sites destinés à l'affichage, dont 119 sites ont été désignés dans la commune d'Oran, 34 à Bir El Djir, 29 Es-Senia, 30 Arzew, 20 Aïn Turck, 35 à Sidi Chahmi et 20 espaces dans la commune d'El Kerma entre autres. Des panneaux réservés à l'affichage seront installés au niveau des endroits publics et sur les routes principales. Tout affichage en dehors des emplacements réservés légalement à cet effet est interdit. Des mesures seront prises afin d'éviter les affichages illicites sur les murs et qui continuent « d'envahir » la ville chaque rendez-vous électoral. L'autorité nationale indépendante des élections d'Oran a instruit les APC de réparer le matériel détérioré ou d'acquérir un nouveau matériel pour que les électeurs effectuent leur devoir dans de bonnes conditions. Notons que la campagne mettra en lice cinq candidats dont les dossiers ont été acceptés par l'Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) et validés par le Conseil constitutionnel, conformément aux dispositions de l'article 141 de la loi organique relative au régime électoral. Les cinq candidats à la présidentielle sont l'ancien chef de gouvernement et président du parti Talaie el Hourriyet, Ali Benflis, l'ancien Premier ministre, Abdelmadjid Tebboune, l'ancien ministre de la Culture et actuel secrétaire général par intérim du Rassemblement national démocratique (RND), Azzedine Mihoubi, l'ancien ministre de Tourisme et président du Mouvement el-Bina, Abdelkader Bengrina, et le président du parti Front Al-Moustakbel, Abdelaziz Belaïd. Les cinq prétendants à la magistrature suprême ont déjà commencé à rendre publiques les grandes lignes de leurs programmes électoraux, tout en appelant les électeurs à participer massivement au rendez-vous du 12 décembre. Une «Charte d'éthique des pratiques électorales» a été, en outre, élaborée par l'ANIE. Elle engage tous les acteurs participant au processus électoral à «accepter la responsabilité d'agir de façon à maintenir et à renforcer la confiance du citoyen par rapport à l'intégrité et la transparence du processus électoral».