Après une entame de saison catastrophique, l'IRB Maghnia a terminé la phase de bien meilleure façon, soit à la 5e place au classement avec 23 points au compteur (6 victoires, 5 nuls et 4 défaites). Le secteur offensif a inscrit 21 buts, tandis que la défense en a encaissé 19. Toutefois, il faut dire que le parcours de l'équipe en cette phase aller est qualifié d'honorable, surtout avec tout ce qu'a vécu le club comme problèmes depuis l'intersaison. D'ailleurs, tout le monde est unanime à dire que sans les grosses difficultés du début de saison qui leur ont coûté plusieurs points, les protégés de Mohammed Hamdouni et Fethi Benkabou, se seraient retrouvés au minimum à la seconde place, sans que personne ne trouve à redire. En effet, les coéquipiers de Bouzar ont laissé filer pas moins de six points à Maghnia. L'heure est désormais aux regrets parmi les fans du club. Selon eux, si l'IRBM avait réussi à faire le plein à domicile, elle aurait totalisé 29 points. Ce qui lui aurait permis de terminer l'aller à la 3e place derrière son dauphin, l'IS Tighennif. Toutefois, vu les conditions et les circonstances qui ont caractérisé un début de saison identique à celui de la saison écoulée au terme de laquelle le club a rétrogradé en division inter-régions, l'IRBM ne pouvait espérer mieux. On ne peut donc demander plus aux camarades de Zaki Belgherri qui se sont admirablement ressaisis. Au contraire, cette équipe peut se targuer d'avoir redressé la barre et bousculé la hiérarchie alors qu'en début de saison personne ne misait sur le maintien de l'équipe dans ce palier, en raison des résultats catastrophiques sur des scores lourds enregistrés face respectivement à l'IST, le Nasr Es-Senia et la JS Sig. En effectuant un recrutement judicieux, la direction de l'IRBM avait l'intention de jouer les premiers rôles, mais le retard dans la préparation d'avant saison, généré par le manque de moyens financiers a fait que l'équipe n'a effectué en tout et pour tout que 10 jours de préparation avant l'entame du championnat sous la houlette de l'entraineur Mohammed Hamdouni, d'où les résultats catastrophiques de début de saison. Le problème de l'IRBM demeure toujours les finances, car le club n'arrive pas à se débarrasser des dettes qui alourdissent l'ardoise chaque saison sans que personne parmi les responsables ne bouge le doigt. Qui est habilité à demander des comptes aux dirigeants du fait que les subventions appartiennent à l'Etat dont l'APC et la wilaya sont les principaux bailleurs de fonds ? Peut-on savoir comment sont gérés les recettes émanant du la location des espaces commerciaux appartenant au club (une trentaine), ainsi que celles de la salle des fêtes, le kiosque du centre-ville et les droits de stationnement au boulevard principal de la ville ? Tout cet argent circule sans jamais passer par le compte bancaire du club, même lorsque ce dernier n'était pas bloqué par les créanciers. Comment un club qui bénéficie de toutes ces rentrées d'argent se trouve-t-il en crise ? C'est la question que tout le monde se pose. Jusqu'à quand va durer cette situation qui pénalise ce club qui fêtera bientôt ses 100 ans d'existence ? Un audit s'impose, assurément.