Le ministre de la Communication, Porte-parole du Gouvernement, Ammar Belhimer a affirmé, hier, que les grandes lignes du plan d'action du Gouvernement reposaient sur divers ateliers englobant différents secteurs à même de sortir l'Algérie de la crise qu'elle traverse. S'exprimant sur les ondes de la radio nationale, M. Belhimer a évoqué les différents ateliers initiés par le Gouvernement, notamment en matière de développement humain et de politique sociale ainsi que de l'appui qui lui est consacré (entre 12 et 14 Mds Usd/an). Le ministre a mis l'accent, en outre, sur l'impérative amélioration du pouvoir d'achat du citoyen à travers l'augmentation du Salaire national minimum garanti (SNMG), la prise en charge des catégories sociales vulnérables et la préservation du système de la sécurité sociale, à travers l'intégration des travailleurs du secteur parallèle. Concernant le développement social, le Porte-parole du Gouvernement a fait savoir qu'elle englobait des domaines «sensibles», à l'instar de l'Education, la Santé, l'Enseignement supérieur et la Formation professionnelle, la Culture et les Sports, plaidant, dans ce sens, pour «la réhabilitation des filières des mathématiques et des sciences, l'amélioration de la gouvernance du système éducatif et la promotion du processus du dialogue, notamment avec les grèves incessantes que connaît le secteur». Quant à l'Enseignement supérieur, M. Belhimer a affirmé que la plan d'action du Gouvernement s'appuyait sur «la formation d'élites et de pôles de recherche de référence qui permettent à l'Algérie de se positionner sur le marché mondial de la connaissance et du savoir». Dans le secteur de la formation professionnelle, le porte-parole du Gouvernement a fait savoir que l'action de l'exécutif s'articulait autour de «l'amélioration de la qualité de la formation et de l'enseignement technique, scientifique et technologique», citant, à ce titre, la création d'un baccalauréat professionnel, au regard «du manque enregistré dans les métiers, dû à l'abandon de ce genre de formation». S'agissant de la santé, le ministre de la communication a mis l'accent sur la nécessité «d'humaniser l'activité sanitaire à travers une réelle amélioration de l'accueil et de la couverture sanitaire de la population», notamment au niveau des services des urgences dans les hôpitaux, ce qui implique, a-t-il-dit, «une rupture définitive avec les aspects négatifs» dans le secteur. Evoquant le secteur de la communication, le ministre a rappelé l'ouverture de plusieurs ateliers relatifs au renforcement du cadre référentiel, à travers «la restauration de la confiance du citoyen dans les contenus des médias et la réalisation de l'équilibre requis entre la liberté et la responsabilité par l'exercice serein de la liberté de la presse». Il a abordé également la démarche de «l'ouverture médiatique et de la concurrence loyale marquant les pratiques du domaine de l'audiovisuel et de la presse écrite, en préservant le pluralisme et la compétitivité», ainsi que «la révision du cadre législatif et règlementaire du secteur de la communication et le comblement du vide juridique existant dans le domaine de la presse électronique, de la publicité et des chaînes privées, avec la régulation de la presse électronique et de la publicité». Dans le même ordre d'idées, le ministre a insisté sur l'impératif de donner «une forte impulsion au développement des moyens technologiques et d'opérer une transition rapide vers le tout-numérique, avec l'organisation de la communication institutionnelle, des systèmes de suivi et de veille médiatique». Par ailleurs, M. Belhimer a insisté sur l'importance «d'améliorer et de redorer le blason de l'Algérie à l'étranger, en lançant une chaîne télévisée internationale parallèlement au renforcement du réseau des bureaux de l'agence Algérie Presse Service (APS)», outre l'ouverture de deux nouvelles chaînes, de jeunesse et parlementaire, et la «régulation voire le renforcement des activités de sondage et l'assainissement de la situation des revues et des périodiques spécialisés». «Outre la consolidation de la diplomatie économique à travers la création de l'agence de coopération et de développement, le Gouvernement renforcera également la diplomatie culturelle au service du rayonnement, du rôle et de l'influence de l'Algérie», a-t-il soutenu. En matière de sécurité et de défense, le porte-parole du Gouvernement a fait savoir que «l'Armée nationale populaire (ANP) poursuivra ses missions constitutionnelles relatives à la défense et à la souveraineté nationale, en intensifiant ses efforts en termes de modernisation et de consolidation de son professionnalisme et de sa force», indiquant que «l'évolution importante et graduelle des ressources humaines et matérielles de l'ANP seront en adéquation avec l'ampleur des menaces émanant notamment du Sud et du Sud-Est mais aussi des espaces maritimes et aériens», a-t-il expliqué.