«La question de l'accès à l'eau, la possibilité de pouvoir bénéficier d'eau potable et de bannir le gaspillage de cette denrée précieuse », autant de thèmes abordés par la direction de l'Agence de bassin hydrographique Chelliff-Zahrez. En effet, réunis mardi dernier à l'hôtel « La Vallée » de Chlef, des cadres de cette agence ont plaidé devant un parterre de journalistes et correspondants de presse pour une gestion intégrée et rationnelle de l'eau à usage agricole et domestique. Pour M. Belkacem Maraf, directeur de l'ABH Chellif-Zahrez, «l'objectif de cette rencontre est d'associer les médias pour mieux faire passer le message auprès des populations quant à la nécessité de lutter contre le gaspillage de l'eau». L'orateur fera remarquer que «parfois, les usages de l'eau sont accompagnés par des gaspillages à large échelle. La lutte contre le gaspillage représente un axe essentiel de la politique de l'eau. Les instruments souvent utilisés à cette fin sont une responsabilisation des utilisateurs à travers une sensibilisation sur la valeur réelle de l'eau ou une tarification basée sur les coûts réels de l'eau avec une subvention ciblée. Cependant, l'efficacité de la tarification dépend largement de l'existence des moyens de comptage et de mesure de l'eau réellement consommée au moment où plus de 58% de l'eau potable produite par l'ADE n'est pas facturée en 2012 et la facturation demeure forfaitaire pour plus de 14% des abonnés». Consciente de cette situation, l'Agence nationale de gestion intégrée des ressources en eau (AGIRE) a initié un plan de comptage. Ce dernier vise l'installation de procédés de comptage et de mesure afin de rompre avec la facturation forfaitaire et de lutter contre le gaspillage et donc facturer l'eau par un régime réel. Le plan est en cours d'exécution dans la wilaya de Chlef tandis que dans la wilaya de Médéa, l'opération tire à sa fin.