Chlef l L'opération relative au payement de la redevance de consommation d'eau, prélevée du domaine public pour les besoins des secteurs de l'industrie, du tourisme et des services, suscite encore des réticences au sein des bénéficiaires de cette ressource dans la wilaya, a-t-on indiqué à la direction de l'Agence du bassin hydrographique (ABH Chlef-Zahrez). Lancée en septembre 2006 dans la wilaya, l'opération en question concerne, selon un recensement de l'ABH Chlef-Zahrez, un total de 171 établissements disposant de forages ou de puits dont notamment les exploitants de douches, de bains, d'hôtels, de limonaderies et autres stations de lavage et services, a indiqué la même source. Cette mesure est destinée particulièrement aux établissements industriels, touristiques et de services, tel que stipulé dans l'article 99 de la loi de finances 2003, relative au prélèvement de l'eau du domaine public pour usages industriel, touristique et de services, a indiqué la même source précisant que la facturation est actuellement établie sur la base d'un prix forfaitaire de 25 DA le mètre/cube. Par cette mesure, obligation est faite par l'ABH Chlef-Zahrez aux établissements concernés, de se doter du dispositif de comptage de la consommation d'eau afin de permettre une facturation réelle de la consommation et du même coup, contraindre les exploitants d'opter pour une économie d'eau dans la mesure où cette ressource «est la propriété de la collectivité nationale tout entière.» Les responsables de l'ABH Chlef-Zahrez qui souhaitent une large adhésion à cette mesure, estiment qu'il s'agit, là, d'une opération de solidarité au profit des localités démunies dans la mesure où 48% du produit de la redevance est destiné au fonds national de l'eau potable, lequel fonds servira à l'extension ou à la rénovation des réseaux d'alimentation en eau potable de ces mêmes localités.