Le président de la section de coordination et de la coopération internationale auprès de l'Organe national de prévention et de lutte contre la corruption (ONPLC), Chaalal Moulay Larbi a déclaré, hier, que la vision sur laquelle se base la commission qu'il préside consiste en une Algérie nouvelle basée sur les principes d'intégrité et de transparence. S'exprimant sur les ondes de la radio chaîne 1, M. Chaalal a affirmé que la stratégie de l'organe de lutte contre la corruption repose sur cinq piliers visant à atteindre dix-sept objectifs en adoptant 72 mesures pour réduire le fléau de la corruption qui ronge l'économie nationale ainsi que les fondements du pays. Il soutient à ce sujet que les cinq piliers sur lesquels repose la stratégie nationale de lutte contre la corruption sont d'abord de renforcer la transparence et la moralisation de la vie publique, deuxièmement d'encourager les médias et la société civile à lutter contre la corruption, troisièmement de renforcer la transparence et l'intégrité dans le secteur économique, quatrièmement de soutenir le rôle et les capacités des organes de contrôle et judiciaires et, cinquièmement, d'encourager la coopération pour récupérer les avoirs détournés à l'étranger. L'invité de la radio a souligné en outre que la lutte contre la corruption ne passe pas par des slogans et des campagnes circonstanciels, mais nécessite plutôt de nombreuses procédures, recherches et moyens en rappelant qu'auparavant il n'y avait pas de politique claire pour lutter contre la corruption. Il soutiendra enfin que les mesures «simplistes» de lutte contre le phénomène de la corruption ne sont pas à même de pouvoir freiner la propagation de la corruption dans la société, en notant que la politique de l'organe dépend aujourd'hui de la prévention en fermant tous les accès de corruption avec la prise de mesures au niveau des départements et des institutions.