Ne voyant rien venir et après avoir eu recours à toutes les procédures que leur confère la loi de la République, des représentants des habitants de la cité des 48 logements de Bousfer se sont rapprochés du Quotidien d'Oran pour dénoncer vivement le fait que leurs foyers ne soient pas raccordés au gaz naturel. Cette situation perdure depuis leur relogement au début de l'année 2017 dans cette cité de logements sociaux, partagée en deux blocs et située juste en face du cimetière européen de la municipalité de Bousfer. « Quand nous avons pris possession de nos logements, ils étaient dépourvus d'électricité, d'eau courante et de gaz naturel. Il nous a fallu faire face à une lenteur orchestrée par la bureaucratie durant des mois pour que les responsables concernés daignent enfin répondre à nos légitimes doléances et ce, en nous installant l'eau et l'énergie électrique, malheureusement pas le gaz », se sont insurgés avec dépit nos interlocuteurs, parmi lesquels figurent des personnes handicapées dans le cadre de la lutte contre le terrorisme , avant de renchérir « depuis les responsables concernés n'ont pas cessé de nous gaver de promesses non honorées jusqu'à ce jour et on nous a longtemps agité des grelots sous le nez pour nous faire patienter. Notre délétère situation a désormais atteint le point de non-retour ». Les locataires de cette cité indiquent également que leur lieu de résidence est envahi par les eaux usées, sources de maladies, en raison du considérable retard accusé dans la mise en marche de la station de relevage. «En plus des odeurs nauséabondes, nos maisons sont envahies par des moustiques et c'est surtout les enfants en bas âge qui payent le prix fort de cette insolente indifférence à notre égard. Notre cité est marginalisée », ont fait remarquer nos interlocuteurs. En effet, selon le constat établi sur les lieux par Le Quotidien d'Oran, la puanteur dégagée par ces eaux usées empeste cette zone et ce, avec toutes les conséquences négatives sur la population en ces temps de pandémie. Ce piteux état de fait est sordidement additionné avec les amas d'ordures ménagères, détritus et autres déchets de matériaux de construction, qui constituent un véritable garde-manger pour les chiens errants, rats et autres animaux nuisibles, déposés par des indus occupants d'un hideux regroupement composé d'une centaine de masures, né quatre années auparavant et situé juste en face de cette cité. Les odeurs pestilentielles embaument l'air iodé en l'absence d'une réaction à même d'endiguer, un tant soit peu, le calvaire enduré par les locataires de cette cité. Nous avons vainement tenté de prendre contact avec les responsables concernés à ce propos.