Les habitants des 40 logements ruraux au village Graidia, dans la commune de Tafraoui sont dans le désarroi. Depuis cinq ans, date à laquelle, ils ont été relogés, ils sont toujours sans gaz de ville, a signalé, hier, un habitant de cette cité. Un véritable calvaire qu'endurent les occupants des lieux alors que la conduite de gaz se trouve à quelque 10 m de leurs logements. Nous avons déposé nos requêtes auprès des services de l'APC, la daïra de Oued Tlélat, les services de Sonelgaz et également les services de la direction des Mines mais en vain indique-t-il. Les familles dénoncent les désagréments occasionnés par le manque de gaz de ville puisqu'il faut se rabattre, tous les mois, sur des bonbonnes de gaz. Une situation qui n'est pas de tout repos pour ces pères de famille. Outre l'absence de gaz, ils dénoncent les coupures répétées de l'électricité et les perturbations dans l'alimentation en eau potable. Depuis, un mois et demi, les concernés affirment être privés d'eau potable, un autre calvaire qui vient accentuer la liste des désagréments. Tout en appelant l'aide des pouvoirs publics, notre interlocuteur a souligné que ce village fait partie des zones d'ombre et plusieurs projets sont prévus pour améliorer le quotidien des citoyens. Toutefois, face à la détérioration du cadre de vie de ses occupants, les familles se disent livrées, à elles mêmes puisque les commodités de base sont inexistantes, ajoute-t-il. Dans ce registre, les occupants des lieux signalent le manque de bus scolaires et demandent la réalisation d'une école primaire afin d'éviter les 6 km parcourus, chaque jour, de Graidia pour rallier les bancs de l'école à Tafraoui. Ils exigent également un stade de proximité, un espace vert et un jardin de quoi éviter aux enfants de jouer dans l'oued et dans la boue. A ces doléances viennent s'ajouter d'autres dont l'absence d'une polyclinique, entre autres, ce qui oblige les familles à se déplacer à Tafraoui et parfois à Oued Tlélat. Dans un appel lancé, hier, aux responsables locaux et notamment au wali d'Oran, les familles ont demandé de leur venir en aide afin d'améliorer leur quotidien. Elles rappellent que toutes ces préoccupations ont été soulevées auprès des services concernés.