Les familles sinistrées suite à l'effondrement de leur immeuble au quartier Plateau', ont organisé hier un rassemblement de protestation pour inciter les autorités locales à les reloger à Oran au lieu de Benfreha. Un important dispositif sécuritaire a été mis en place pour éviter tout dépassement. Au même moment, le chef de daira d'Oran M. Rahmouni a organisé une conférence de presse où il a affirmé que « les autorités locales ne peuvent pas céder aux conditions impossibles à concrétiser à l'heure actuelle et qui ont été imposées par les familles sinistrées qui refusent d'être relogées dans la commune de Benfreha ». Le même responsable a aussi dénoncé quelques opportunistes, qui veulent profiter de cette situation pour bénéficier d'un logement social. Le chef de daïra a affirmé « qu'actuellement la liste des familles sinistrées qui ont droit au relogement, comporte 18 noms. Il s'agit de 17 familles qui possèdent des actes de propriété et une famille logée sur la terrasse. Parmi les sinistrées on a aussi recensé 2 autres familles, qui possèdent des contrats de loyers. Ces deux dernières peuvent être prises en charge en tant que cas sociaux. Soit un total de 20 familles. Et comme dans chaque effondrement et relogement, des familles et particuliers des proches des sinistrés essayent de profiter de la situation pour avoir un logement. Les autorités locales ont leurs moyens d'enquête et de vérification ». Ainsi et suite aux instructions du wali, des attestations de pre-affection ont été délivrées au profit de 18 familles, pour un éventuel relogement dans un immeuble situé dans la commune de Benfreha. Toutefois ces dernières refusent d'être relogées dans ce site et exigent des logements dans la commune d'Oran. « Ce qui relève de l'impossible, actuellement, surtout que le site en question n'est pas viabilisés et ne sera près que dans au moins 4 mois et on ne peut pas reloger des familles dan un chantier », affirme M. Rahmouni . Il a ajouté que les familles ont été aussi reçues hier matin, par le chef du cabinet du wali mais elles refusent toujours les logements de Benfreha. Ces derniers affirment qu'elles occupent cet immeuble depuis années 60 et jugent que Benfreha est loin, surtout que leurs enfants sont scolarisés à Oran et la majorité travaille aussi à Oran. Pour rappel ces familles occupaient un immeuble, au 20 rue Belghelam Mohamed (ex Claude Bernard), au secteur urbain Sidi El Bachir (ex Plateau Saint Michel), dans la commune d'Oran. L'immeuble en question s'est effrité la nuit du samedi à dimanche. Fort heureusement aucune victime n'a été enregistrée. Le wali d'Oran qui s'est rendu sur les lieux pour s'enquérir de la situation des sinistrés a donné des instructions pour la prise en charge de familles. De son côté, le chef de daïra d'Oran a indiqué que « les familles sinistrées devaient être évacuées au Centre d'hébergement de Misserghine en attendant la finalisation des enquête et de procédures administratives relatives à leur relogement. Toutefois ces derniers qui ont jugé que le centre est loin, ont préféré rester chez leurs proches, en attendant leur relogement.