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Financement des grands projets d'infrastructures et d'investissement: Le privé sollicité
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 19 - 05 - 2021

La participation du secteur privé au financement, à la réalisation et à l'exploitation des infrastructures appartenant à l'Etat est l'une des solutions capables d'assurer la continuité de la mise en œuvre des programmes de développement envisagés.
Telle est la solution recommandée par la majorité des experts pour maintenir les financements nécessaires des projets de développement notamment en cette période de crise économique résultant de la baisse du prix du pétrole sur le marché mondial, qui s'est accentuée avec la crise sanitaire induite par le Covid-19. Telle est l'idée avancée par le Pr Rédha Tir, président du Conseil national économique, social et environnemental (CNESE), lors de la tenue hier d'une journée d'étude sur le «Partenariat public-privé», le PPP, au Centre de formation de Ben Aknoun de Sonelgaz à Alger. Le président du CNESE a mis l'accent sur la nécessité de dépasser les «effets d'annonces» avec des propositions et des recommandations basées sur des études techniques et approfondies faites par des experts. Pour justement éviter le financement des grands projets sur le budget de l'Etat. Le Pr Tir a affirmé dans ce sens qu'un projet de loi réglementant le partenariat entre les secteurs public et privé, comme un des moyens de financement des projets infrastructurels, est en phase de préparation. Et d'indiquer que le CNESE a voulu, à travers cette journée d'étude animée par des experts nationaux et internationaux, enrichir ce texte ou ce projet par des recommandations et des propositions, afin d'assurer un cadre réglementaire approprié à tous les types de partenariat public-privé. Le CNESE a ainsi présenté à travers ses invités les expériences française, tunisienne, canadienne et camerounaise dans le domaine. Et ce, dans le but de s'inspirer de ces dernières pour l'élaboration d'un texte approprié. Le but étant d'adopter la technique de financement la plus appropriée pour financer les grands projets, tels que les grandes infrastructures publiques dans le domaine de l'énergie, l'industrie, des travaux publics, etc. En réduisant ainsi la charge sur le Trésor public. Le président du CNESE a affirmé que l'Algérie avait déjà adopté ce genre de modèle de partenariat public-privé, notamment dans le domaine des ressources en eau (dessalement d'eau), mais, dit-il, «le but de la journée d'étude organisée par notre Conseil d'aujourd'hui est d'explorer les différentes pistes d'un vrai partenariat public-privé», c'est-à-dire, précise-t-il, «un partenariat basé sur de bons cahiers des charges, de bons contrats, d'un bon plan de trésorerie». Il a souligné que la mise en œuvre de ce modèle de partenariat est assez complexe d'où la nécessité d'asseoir un cadre juridique et réglementaire approprié. «Il faut lever les entraves juridiques, notamment sur la question de la participation des étrangers aux projets structurants en Algérie, ou comment gérer les partenariats des grands projets notamment des mines, le port de Cherchell, les projets des hydrocarbures, la gestion des autoroutes», a-t-il dit. Le président de la Confédération algérienne du patronat citoyen (CAPC), Mohamed Sami Agli, a estimé qu'on est en retard et qu'il faut aller vite vers ce modèle avec une nouvelle approche. En précisant que les PPP ont déjà donné leurs fruits dans pas mal de pays développés, dans les pays européens et aussi dans les pays africains durant les 10 et les 20 dernières années, «certains pays africains ont pu renforcer leurs infrastructures de base grâce au PPP», a-t-il précisé. M. Agli a mis l'accent sur le fait que le PPP doit être «un projet économique», loin de la notion publique ou le recours au Trésor public pour le financement des projets.
Le président du CAPC s'est dit pour «un partenariat basé sur une vision économique mais qui devrait être régi par un cadre juridique approprié, avec bien d'autres conditions d'adaptation». Hassen Khelifati, Président-directeur général d'Alliance Assurances, a préconisé pour sa part la mise en place d'un observatoire ou un conseil national pour le développement du partenariat public-privé, «nous avons eu des expériences dans notre pays mais elles ont été faites dans un cadre éparpillé», a-t-il regretté.


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