Le Syndicat national des superviseurs et adjoints de l'éducation (SNSAE) revient à la charge pour exiger des réponses sur les revendications « urgentes » de la corporation, notamment celles relatives à la promotion aux grades supérieurs. Pour faire valoir leurs droits, les membres du syndicat ont décidé de boycotter l'examen professionnel, session de juillet 2021, pour le grade de surveillant d'enseignement et de surveillant principal d'enseignement 2. Ils ont également appelé à la tenue de sit-in de protestation le 10 juillet prochain devant les directions de l'éducation. Ils prévoient aussi de recourir au tribunal administratif pour statuer sur la légalité du recours de la tutelle à un texte réglementaire dépassé. Il s'agit de l'article 16-97 définissant les postes budgétaires dont les dispositions ne sont pas conformes aux dispositions du décret exécutif 12-240. Dans un communiqué rendu public avant-hier, le Syndicat des superviseurs et adjoints de l'éducation a affirmé que le recours à des actions de protestation s'inscrit dans la logique de la lutte syndicale pour exiger la promotion à des gardes supérieurs des membres de la corporation, qui induit automatiquement une hausse des salaires selon les fonctions. Et d'exiger la révision du statut particulier avec une exécution rapide de ses dispositions. Les rédacteurs du communiqué ont ajouté que les décisions qui ont été prises sont dans l'intérêt des professionnels du secteur. Une lutte qui vise à changer la réalité professionnelle et sociale des aides enseignants et des encadreurs. En précisant que le recours à la protestation s'avère incontournable après avoir épuisé tous les moyens disponibles, y compris un dialogue sérieux et responsable, afin d'adopter des solutions justes et équitables qui garantissent leurs droits en tant qu'acteurs dans la communauté éducative.