De l'avis de tous les spécialistes, le tirage au sort a été clément pour l'Algérie qui a, selon eux, hérité d'un groupe équilibré et abordable en présence notamment d'une vieille connaissance : la Côte d'Ivoire, alors que la Sierra Leone et la Guinée équatoriale sont présentées comme les deux outsiders de cette poule. A vrai dire, les Verts, compte tenu des grandes potentialités techniques dont ils disposent ne devraient pas éprouver de grandes difficultés à passer aux huitièmes de finale. Viser la troisième consécration, et la deuxième consécutive, est légitime et logique chez un champion d'Afrique en titre et considéré comme la meilleure équipe du continent du moment. L'EN, dont il s'agit de la 19 ème participation à la CAN, entamera la défense de son titre, décroché en 2019, en Egypte, en affrontant la Sierra Leone le 11 janvier à Douala. Les «Leone Stars», surnom des Sierra Léonais, du sélectionneur John Keister sont à leur troisième participation à une phase finale de la CAN et une première depuis 25 ans. Pour sa deuxième rencontre, l'Algérie en découdra avec la Guinée équatoriale du sélectionneur Rodolfo Bodipo qui compte que deux participations à la CAN. C'est dire que ces deux nations sont bien loin pour espérer créer la sensation contre les nôtres à moins d'une surprise de taille car même les favoris ne sont pas exempts d'un accident de parcours. Pour leur troisième et dernier match de cette poule, les protégés de Djamel Belmadi retrouveront sur leur chemin le 20 janvier la Côte d'Ivoire dans le choc de ce groupe E. Une affiche qui devrait déterminer le leader de cette poule au terme du premier tour de la compétition. Un gros morceau puisque les Eléphants du sélectionneur Patrice Beaumelle (France) seront à leur 25ème participation dans ces joutes continentales. Le sélectionneur de la Côte d'Ivoire estime que c'est une poule relevée, « en présence d'un géant d'Afrique et la Sierra Leone ainsi que la Guinée équatoriale. J'ai beaucoup de respect pour ces sélections. L'Algérie est favorite évidemment. Cela va donner des matchs disputés, âpres, avec des cultures de jeu différents. On va se préparer pour vendre très cher notre peau ». Pour sa part, Juan Micha Obiang Bicogo, le coach de la Guinée équatoriale, affirme que son équipe est tombée dans un groupe difficile. « Depuis notre belle aventure à la CAN-2015 (demi-finale), nous avons appris à être prudents et méfiants. Nous sommes tombés dans une poule coriace. Mais nous allons montrer de quoi nous sommes capables. Tous les matchs seront très importants pour nous. Nous allons les pendre, tous, très au sérieux. Djamel Belmadi, lui, ne s'est pas trop étalé sur le tirage au sort en préférant donner la priorité aux éliminatoires du Mondial-2022. Chez les joueurs, Ismael Bennacer (AC Milan) semble optimiste et décidé. « Prêts à défendre notre titre continental », lit-on sur son compte «Instagram». C'est de bon augure pour les Fennecs.