Au moment où le trafic routier est très perturbé entre les villes de Sidi Akkacha et Ténès, sur une distance de moins de 7 km d'une part, et d'autre part du retard considérable relevé dans la réalisation du tronçon autoroutier Chlef-Ténès , de nombreux usagers de la route s'interrogent s'il n'est pas plus opportun de réaliser un viaduc sur l'oued Allala d'une longueur d'à peine 5 km et qui longera la RN 19. Il faut reconnaître que le problème d'accès à la ville de Ténès est en partie lié à la double voie entre Sidi Akkacha et Ténès qui n'arrive plus à contenir le flux de plus en plus important de voitures ou de camions. Sachant que cette voie ne peut être élargie du fait du relief et des gorges de l'oued Allala, la réalisation d'un viaduc demeure une solution envisageable car non seulement l'accès à la ville de Ténès serait facilité mais aussi pour le port de Ténès qui pourra bénéficier de cet ouvrage. Aujourd'hui de nombreux opérateurs économiques ont décidé de bouder le port de Ténès en raison de l'embouteillage monstre sur le tronçon suscité. Le problème va se poser avec acuité lorsque l'usine de ciment (ECDE) d'Oued Sly va procéder à l'exportation de son produit estimé à plus de deux millions de tonnes par an via le port de Ténès. Les responsables de l'usine pourraient se voir obligés de se passer du port de Ténès en raison de l'embouteillage pour solliciter le port de Mostaganem pour l'exportation. Les usagers de la route en appellent au wali, aux députés et sénateurs pour demander au gouvernement d'inscrire une opération pour la réalisation de cet ouvrage d'art.