Avec le Représentant permanent du Maroc à New York, le sieur Omar Hilale, la diplomatie a perdu ses lettres de noblesse et navigue dans les profondeurs. Pourtant, la diplomatie est un art qui requiert une constante dignité, de l'élégance, voire de la majesté, et demeure peu compatible avec l'esbroufe, le charlatanisme ou la tromperie. Cet énergumène, qui passe son temps à commettre une véritable agression contre la diplomatie, vient de s'illustrer encore une nouvelle fois. En effet, selon des sources diplomatiques à New York, abusant, jusqu'à l'overdose, de la méthode Coué, Omar Hilale, l'inénarrable ambassadeur, Représentant permanent du Maroc auprès de l'ONU, s'est évertué, lui et toute la smala propagandiste de son pays, y compris la non moins officielle la MAP, à un énième exercice d'autosuggestion. Mais cette fois-ci, la dose était tellement forte et les couleuvres étaient tellement grosses à faire avaler que le Omar Hilale, lui-même, s'était certainement auto-hypnotisé avant de s'y lancer. Omar Hilale... invité d'honneur à une conférence organisée par l'université de Harvard-Boston... Enorme ! Qui plus est, le Omar Hilale aurait « saisi cette occasion pour attirer l'attention des participants à cette conférence, sur l'une des pires formes de violations des droits de l'Homme perpétrées contre les populations séquestrées dans les camps de Tindouf, en l'occurrence l'enrôlement militaire des enfants » sic, sic, sic... Voilà comment une rencontre, par vidéoconférence, avec une poignée de compatriotes « étudiants marocains à Harvard Kennedy School et du Massachusetts Institute of Technology (MIT) », regroupés au sein d'un «caucus Maroc», un caucus estudiantin parmi 112 autres caucus de plusieurs nationalités des quatre coins de la planète, une séance de monologue qui est donc rapportée fallacieusement et présentée exagérément comme ce qu'elle n'est et ce qu'elle n'aurait aucune chance de l'être. Le stratagème est tellement usé : un cadre fictif, un discours ruminant leurs arguties, la référence à Harvard et MIT pour relever le tout en semblant de crédibilité... et le tour est joué ! Il va sans dire qu'il n'y a eu, mais absolument pas, et sous aucune forme, aucun événement sous les auspices officiels ni de Harvard ni de la MIT, qui serait organisé sur le thème évoqué, ni encore moins une participation à titre «honorifique» de sieur Hilale. Au passage, un déplacement effectif de l'ambassadeur marocain à Harvard, et à des fins thérapeutiques, serait probablement plus approprié pour lui. En effet, cette prestigieuse université abrite la «Harvard Medical School» au sein duquel enseigne un des spécialistes de renommée mondiale dans le domaine de la psychologie de l'autosuggestion et surtout des études de l'effet placebo, le Professeur Ted Jack Kaptchuk, si celui-ci voudrait bien s'occuper de son cas. A quand une vraie conférence à l'université de Harvard-Boston toujours sur le thème de la protection des enfants si chère à Hilale, mais cette fois-ci sur les ravages de la pédophilie au Maroc, et son exploitation par les plénipotentiaires ????