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Une bourse à emplir !
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 26 - 02 - 2022


J'ai lu, quelque part, des extraits d'une déclaration du DG de la Société de gestion de la Bourse des valeurs (connue plus communément sous l'appellation capitaliste de «Bourse d'Alger»), que l'Algérie «compte 12.000 entreprises Spa, remplissant les conditions d'entrée en Bourse». Sacrée nom d'une pipe ! Il y a, en ce bas monde de notre économie (qui fonctionnerait avec un marché informel des finances charriant l'équivalent de 90 milliards de dollars), quelque chose qui ne tourne pas rond, malgré pas mal d'avantages accordés puisque, à ce jour, la Bourse d'Alger (un marché mis en place à l'époque où le Fonds monétaire international (Fmi) avait engagé certaines réformes structurelles) ne compte que 5 sociétés cotées dont deux du secteur public (El Aurassi et Saïdal) et trois privées, avec une capitalisation de seulement 44,9 milliards de dinars (500 à 600 millions de dollars au change officiel). Il faut rappeler au passage que certaines entreprises ont «divorcé» -par le biais d'une sorte de «khol» (comme Nca Rouiba) d'avec la Bourse d'Alger après quelque temps d'une union qui, à l'évidence, n'apportait plus la jouissance des premiers ébats. Il existe un indice de cotation «Djazaïr Index», sauf que celui-ci n'est pas représentatif de «l'économie nationale». On compte donc, désormais, sur le rajeunissement des opérateurs économiques, les fameuses start-up... et, aussi sur les «sukuk» de la Finance islamique. L'espoir fait survivre. Mais un espoir qui va, à mon humble avis, se heurter à un mur très haut tant que les entreprises resteront «dopées» par les banques publiques. J'ai retrouvé une déclaration -qui explique tout le drame de notre économie- du président de la Cosob datant du 18 octobre 2020 (Le Soir d'Algérie). Il révélait que la place boursière palestinienne est plus importante que celle de l'Algérie. Développant ce point, il détaille d'abord que, contrairement à l'Algérie, la Palestine compte un plus grand nombre d'entreprises cotées en Bourse. En second lieu, il est plus difficile pour les entreprises palestiniennes petites ou grandes de bénéficier d'un financement bancaire. Ces dernières sont de ce fait «plus transparentes et arrivent ainsi plus facilement à la Bourse». Cqfd ! Pour lui, la cause est entendue, en tout cas par les profanes que nous sommes : si une entreprise aspire à faire son entrée en Bourse, elle se doit de remplir certaines conditions. «Seules les meilleures arrivent en Bourse car elles sont obligées de donner des dividendes», a-t-il relevé. Il poursuivra en relevant qu'une entreprise déficitaire ne peut pas être cotée. En fait, la plupart de nos entreprises sont encore déficitaires ou bénéficiaires mais non transparentes et presque toutes comptent d'abord et avant tout, en cas de coups durs, sur l'aide (financière) de l'Etat dont les fameuses start-up qui seront en partie financées par un fonds étatique, acté en octobre 2020. Encore un effet direct de la gestion de la «rente» !

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