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Suite à sa rencontre avec Abdelmadjid Tebboune: Le FFS attend des «actes concrets»
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 05 - 06 - 2022

Deux jours après sa rencontre avec le président de la République Abdelmadjid Tebboune, le premier secrétaire national du Front des forces socialistes (FFS), Youcef Aouchiche, a organisé, hier au siège national du parti, une conférence de presse pour revenir avec plus de détails sur la position exprimée lors de ces discussions.
Dans une déclaration liminaire, lue à l'ouverture de la conférence de presse, le premier secrétaire rappelle que le parti a «répondu favorablement à l'invitation du chef de l'Etat Monsieur Abdelmadjid Tebboune», partant du principe qu'«un dialogue sincère et la recherche du compromis» sont «les moyens civilisés de gestion des affaires de l'Etat et de la cité constituent le socle fondamental sur lequel repose notre philosophie politique».
Si l'échange a été «franc et responsable», le FFS affirme «prendre acte des intentions du chef de l'Etat» et déclare attendre des «actes concrets», tout en mettant en garde que les «faux dialogues» qui visent à «gagner du temps» ne feraient «qu'aggraver la situation actuelle et la défiance de la population».
Le FFS affirme aussi avoir «souligné l'urgence de restaurer la confiance entre les citoyens et les gouvernants» par des «mesures fortes d'apaisement et d'ouverture». Parmi les mesures revendiquées par le FFS : «l'ouverture des champs politique et médiatique, la libération des détenus d'opinion, l'abrogation de l'arsenal juridique répressif, la fin au recours arbitraire et systématique à la détention préventive et le respect des libertés individuelles et collectives».
Pour le plus vieux parti d'opposition, c'est «au pouvoir et en premier lieu au chef de l'Etat de donner toutes les garanties du respect de tous les éléments constitutifs de l'Etat de droit, notamment l'indépendance de la justice, la séparation des pouvoirs et le respect des droits de l'homme».
Le FFS réclame un «dialogue national inclusif pour traiter des questions qui engagent l'avenir et le devenir de notre pays». Il dit attendre des «signaux forts» de la part du pouvoir, une «réelle volonté de changement et d'ouverture politique» à un moment particulier pour l'Algérie qui «s'apprête à célébrer le soixantième anniversaire de l'indépendance nationale». «Ce serait la meilleure façon de marquer cette date, d'honorer le serment des martyrs et de redonner espoir à notre peuple», affirme le FFS.
Le parti a également «souligné notre attachement indéfectible au caractère social de l'Etat et alerté sur les risques que pourrait engendrer une révision précipitée du système des subventions et sur les répercussions qu'elle pourrait avoir sur les couches les plus défavorisées de notre population». Cette dernière, rappelle le FFS, rejette la «gestion autoritaire et unilatérale des affaires du pays» et «ne croit plus aux discours et aux promesses».
Le parti appelle à des «révisions déchirantes» du «côté du pouvoir» comme «du côté de la société» pour «reconstruire ensemble les bases solides qui permettront d'assurer l'unité et la sécurité du pays, la souveraineté nationale et la cohésion sociale».
Interrogé si le FFS consentira à prendre part à des «commissions», si elles venaient à être mises en place par le pouvoir, M. Aouchiche affirme que la «question n'est pas encore posée concrètement» et que de toutes façons «la participation ou non du parti» dépendra de la nature de la démarche officielle.
«Le FFS ne sera pas partie prenante dans un décor dont les conclusions ont été préalablement établies», a-t-il déclaré, ajoutant que «si le pouvoir a des intentions sincères, qu'il les affiche avec des actes».
Sur la question des détenus, «nous avons senti, sur ce point précis, une bonne volonté», affirme M. Aouchiche. «Des engagements ont même été pris, mais c'est à la Présidence de communiquer sur ces engagements. Nous attendons des actes concrets sur le terrain, et que les détenus d'opinion et les détenus politiques soient remis en liberté. Et nous attendons également la levée de toutes les contraintes concernant l'exercice des libertés individuelles et politiques et ceux relatifs au droit syndical», affirme encore le premier responsable du FFS qui a également tenu à exprimer son «entière solidarité avec le Parti socialiste des travailleurs (PST) qui a été destinataire d'une notification lui interdisant l'ouverture de ses locaux pour l'exercice de la politique». «Nous le disons avec conviction que ce n'est pas la démarche qui pourra réunir les Algériens autour d'un projet commun. Bien au contraire, il faut libérer les partis politiques pour qu'ils puissent participer à l'effort de construction nationale, même s'ils ne sont pas d'accord avec les options (du pouvoir, ndlr), car c'est le principe fondateur de la démocratie», affirme encore M. Aouchiche à ce sujet.


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