Abstract : Loin d'un certain exotisme colonial qui a perverti l'image du comportement vestimentaire ancestral, l'Algérie vient de célébrer le 60ème Anniversaire de son indépendance dans une ambiance de fierté et de gloire à nos martyrs. Notre pays vient de démontrer à l'égard du monde toute la symbolique d'une résistance anti- coloniale au travers d'un défilé militaire grandiose valorisant l'habit traditionnel de nos moudjahidines et moudjahidates, cousu par nos mères durant la Révolution en plein maquis pour les réchauffer surtout en pleine saison hivernale. En effet le burnous, la kachabia, le hayek, la mlaya révèlent toute une sublimation de ce combat anti colonial reflétant dans toute l'humilité l'élégance et le charme dans sa pureté et sa pudeur. Cette richesse de l'habit kabyle, chaoui, naïli, tergui, tlemceni, nemouchi, staïfi, constantinois, mzabi, algérois, oranais démontre la variété de nos costumes traditionnels. Cette rencontre organisée par le ministère de la culture et des arts en collaboration avec le Crasc vient à point nommé pour expliquer la spoliation culturelle de notre patrimoine immatériel et matériel par certains anthropologues et orientalistes de la période coloniale. Ces derniers ont voulu folkloriser les différentes facettes de l'héritage de l'habit traditionnel laissant entendre à ceux qui ont voulu pervertir les costumes féminins et masculins sous l'angle de l'exotisme. Est-il venu le moment de corriger les néfastes interprétations coloniales qui ont dénaturé et dévalorisé la symbolique de notre identité nationale comme fut le cas des peintres coloniaux touchant assez souvent aux valeurs intrinsèques de la personnalité algérienne ? Ils ont essayé de discréditer par leur fantasme colonial la sacralité de l'habit de nos ancêtres dans l'anéantissement de notre culture nationale. Telle sera la teneur de cette contribution qui exposera les éléments-clés valorisant à la fois la bédouinité et la citadinité de nos costumes traditionnels pudiques, loin de tout voyeurisme colonial de mauvais aloi. LE PATRIMOINE VESTIMENTAIRE SYMBOLE DE RESISTANCE A la dimension identitaire de notre patrimoine vestimentaire riche et varié, l'habit traditionnel de nos aïeux révèle tout une vision d'un combat où nous retrouvons nos repères héroïques de nos combattantes et guerriers durant toute la résistance anti coloniale. Le burnous, le hayek, la mlaya et toute l'ornementation à la fois des cavaliers et de leurs chevaux barbes sont l'expression de tout ce patrimoine matériel et immatériel défendu par les fusils et les sabres contre les spoliateurs et envahisseurs. Selon Berkahoum Ferhati dans son livre «Le costume féminin de Boussaâda». L'auteure nous a fourni un éventail de tissus et de vêtements telles la tunique flottante, rouge ou polychrome, serrée à la taille par un foulard et une ceinture de cuir, ornée d'un épais fermoir en argent, d'une chemise de dessous «qmaja al lham et le séroual» ou pantalon bouffant. Une toge ou «malahfa» et des habits de dessus, «ouga» ou mante ainsi que la mahzma. Il reste que la femme dissimule sa chevelure dans des foulards. NOSTALGIE OU UN RETOUR A LA HORMA Le costume féminin constitue un des aspects de la culture nationale. Certains anthropologues européens ont essayé de défricher tout ce qui touche du domaine des mœurs et des coutumes. A Constantine qui n'a pas dans les ruelles de la Médina notamment à Sidi Bouanaba, Rahbat El Souf, El Bat'ha, de Sidi Rached à Souk El Assar, scruté l'élégance cette silhouette au voile noir aux allées et venues de ces femmes au masque blanc brodé, reflétant le charme de cette cité plusieurs fois millénaire. De cette ville imprenable que de fidayates telles Fadila Saadane, Mériem Bouatoura et d'autres illustres moudjahidates qui ont ébranlé l'establishment de la colonisation. Le visage caché par le djar, qui laisse apparaître ce regard de résistante urbaine. Quelle considération les hommes vouent-ils à ces femmes en lutte pour la liberté et l'indépendance du pays ? Ce voile noir ou le haïk blanc sont le symbole de la horma qui les a vêtues durant la révolution armée, est l'image d'une sacralité qui les drape dans cette citadelle fantastique pour montrer son identité contrastant avec celle de l'européenne. Depuis Massinissa au Fatihin, Constantine a été le centre de haute civilisation, plaque tournante des savants, des lettrés et des résistants. Alors le voile noir apparaissait déjà vers 905 du temps du Mehdi Obeïd Allah en plein milieu du Xe siècle. Quel est le visiteur qui n'a pas admiré la sveltesse de la voilée dans sa m'laya sur le pavé de la Souika ? C'est dans des moments de villégiature où les citadines se promènent dans l'anonymat dans la « melehfa » noire qu'Ibn Qenfoud, l'historien auteur de la « Farissia », le plus célèbre de la période hafside décrivait de son temps, ces femmes constantinoises habillées en voile noir dont Charbonneau traduisit une partie sous le titre de « Farissiade ou le commencement de la dynastie hafside dès 1403 » soit avant le règne de Salah Bey. LA M'LAYA VOILE DE LA PUDEUR FEMININE Ce voile noir va être l'habit de la pudeur (Hachma). Il sacralise le voile de la féminité et l'honneur de la famille. Eternelles clartés d'un passé où la femme cache non seulement son charme insaisissable, mais surtout révèle un certain ordre vestimentaire dont l'origine remonte aux genèses des religions monothéistes. Le voile constitue une sorte de rituel. C'est pourquoi parler de la m'laya, cette étoffe noire qui recouvre le corps de la femme du constantinois (Guelma, Sétif, Annaba, B.Bou Arréridj, Batna, Souk Ahras, Oum El Bouaghi ) revient à situer le contexte historique dans l'approche de cet effet vestimentaire. LA M'LAYA UN OBSTACLE A L'INTERDIT GARANTE DE L'HONNEUR DE LA FAMILLE En revenant un peu sur la notion du Hidjab, le verset 53 de la Sourate 33 fut révélé durant l'année 5 de l'Hégire (627 JC) qui dit notamment : « Quand vous venez demander quelque chose aux (épouses du Prophètes) faites-le derrière Al Kalla (rideau ou tissu qui partage le lieu des femmes par rapport à celui des hommes). C'est la plus pur pour vos cœurs et pour les leurs » pour protéger l'intimité ». La mère, l'épouse et les sœurs sont sacrées. Elles font parties du sanctuaire familiale que l'on ne montre pas aux étrangers. Ainsi la M'laya est un obstacle à l'interdit. La femme est la garante de l'honneur de la famille. Certains voient dans son voilement une nécessité. Jadis chez la jeune fille constantinoise le voile noir est en satin-crêpe alors que chez les vieilles dames, c'est une étoffe noire avec rayures rouges sur la bordure de la M'laya qui les couvrent de la tête jusqu' aux chevilles. Avec la tradition et les différents habits que porte la femme, elle est indiscutablement la vigilante gardienne de celle-ci. Son voilement est l'expression de la pudeur. En ville ou dans la campagne, la femme suit un modèle de conduite culturellement en vigueur et dans chaque contrée existe des us et des coutumes propres qui gèrent le comportement de l'individu du célibat au mariage, de l'adolescence à l'âge adulte. LA M'LAYA HYMNE A LA PUDEUR FEMININE Chez la femme il y persiste une éducation traditionnelle liée à ses repères. La poésie arabe a consacré un hymne aux yeux et une symphonie du regard. La M'laya par son étoffe noire et son masque blanc (l'adjar) captivant est un véritable jeu d'ombre et de lumière lui donne une démarche captivante qui fascine l'homme. LE BURNOUS ANCESTRAL UN HABIT CULTE DE PRESTANCE Le burnous reste un prêt-à-porter chez l'homme qui le singularise à la fois rural ou citadin dans les cérémonies ou fêtes. Il est un costume d'apparat comme nous l'avons observé chez les éléments de la garde républicaine à l'occasion des manifestations officielles de délégations étrangères. Le burnous peut être tissé soit en poils de chameau, de «melf» ou de laine où il accompagne les cérémonies des noces, circoncision ou à l'occasion des «hadhras» confrériques. Depuis les siècles passés, Ibn Khaldoun appelait les berbères « Ashab al Baranis ». Lors des Fantasias il devient la tenue d'apparat du cavalier pour lui donner une prestance et une stature assis sur la monture de son cheval barbe ou pur-sang arabe. D'ailleurs Ibn Khaldoun délimite son territoire géographique par la citation : « La contrée des Berbères commence là où les hommes portent des burnous et s'arrête là où les gens ne mangent pas le couscous ». LE BURNOUS UN HABIT SOBRE ET NOBLE En langue latine le mot « birnous » s'épèle « pirnous » désignant une sorte de cape antique. Chez nous le burnous revêt toute une symbolique de sagesse, de fierté et d'autorité. Pour les jeunes mariés le burnous est l'habit de la pudeur. Il est à la fois un habit sobre et noble. Ernest Mercier, conservateur du musée de Constantine décrivait la topographie de l'antique Cirta comme un burnous déployé vue d'en haut des hauteurs du Mansourah et son capuchon correspond à la Casbah. Le profond canyon creusé par le Rhu mel en escarpements, est pareil à un bracelet qui entoure le bras, ce fleuve grondant au fond d'un ravin inaccessible enserre le rocher qui supporte Constantine. Il défend cette ville imprenable comme les monts escarpés défendent le nid du corbeau. L'ORIGINE DU MOT BURNOUS ET REPERES GENEALOGIQUES Constantine est bâtie sur un rocher aussi comparée à une bague qui entoure le doigt. Abou Hafs Amor El Ouazzan dans une lettre écrite à l'Agha où Constantine est surnommée «Bled El Haoua». Elle croit et grandit comme une ville des passions. De son côté Gabriel Camps relève dans l'«Encyclopédie berbère», que dans la chaîne algérienne du Djurdjura, il existe des monts appelés les «Baranès». Ces monts seraient ainsi nommés car leurs habitants portaient des capes similaires au burnous d'où l'originalité du mot Burnous. Donc Baranis est d'origine vestimentaire qui apparait vers les années 697/720 J.C chez Abdel Hakem et Abernousse chez Léon Africain, appelés les manteaux à la mauresque Albornoz repris par Rich en 1706/59 et Alburnos chez Châteaubriand dans les «Aventures du dernier Abencérage». Il faut dire que dès la 1ère expédition des Fatihin en 711, l'armée musulmane était composée en majorité de berbères aux composantes tribales diverses telles les Zénatas, les Houatas, les Senhadjas, les Kétamas, qui passèrent par le détroit Gibraltar qui n'est que le nom du chef guerrier berbère Tarek Ibn Ziad. Or à cette époque les chroniqueurs locaux tels que Ibn Kuttya mort en 977 et Ibn Hayyan mort en 1076 étaient les Berbères Botr et les Berbères Branis. Ces deux noms Botr et Branis sont les tribus berbères qui ont pris le contrôle de la péninsule ibérique confrontées à un environnement espagnol et arabe doublement hostile. En 850 dans la région d'Algésiras, les chroniqueurs évoquent une autre révolte animée par un berbère du nom de Habib Al Burnussi. Ainsi les Botr qui habitaient l'Andalousie sont les Nafzas, les Miknassas, les Houaras et les Medounas, tandis les Baranis étaient composés des Kutamas, des Zénatas, des Masmudas et des Sanhadjas. Ibn Hawkel auteur vers 988 donnait une configuration de la terre nord-africaine où il a rencontré un généalogiste du nom de Abu Ishaq Farissi (Al Istakhri) où il a approfondi des connaissances considérées comme originales. Les orientalistes ne verront qu'une allusion à une particularité vestimentaire à savoir : «le port du Burnous» et Ibn Hawkel met ces «gens à burnous» en les désignant par un ethnonyme. Il revient à Ibn Khaldoun l'origine de ce processus dont il est le témoin le plus éloquent. De là commence l'explosion spectaculaire de la littérature généalogique en Espagne. Nous sommes dans le mythe d'origine sur lequel vont se greffer progressivement les diverses généalogies construite sur une riche postérité historiographique. Ce mythe de l'origine du burnous va servir de fondement à l'ossature identitaire de Branès, père des tribus berbères qui selon Ibn Khaldoun évoquera la mention de ces personnages qui figurent dans l'œuvre d'Ibn Kuteyba mort en 889 où plus ou moins vont se confondre les familles Madghis al Abtar et les Beranis, confusion que rejettera Ibn Hazm en tant que Généalogiste arabe en Espagne. Il faut dire que c'est à partir du X e siècle que se forgèrent les grandes constructions généalogiques autour de Madghis et Branis , issues des berbères installés en Andalousie. Ce sont Hani Ibn Bakr al Adrissi, Sadek Ibn Souleimane al-Matmati, Hani Ibn Masdour al Koumi. Aoub fils du célèbre Abou Yazid de la tribu des Zénata, connu comme « l'homme à l'âne ». Celui qui passa de nombreuses années à Cordoue au milieu du Xe siècle et Kanaan Ibn Abi Luwa, hôte du souverain Hammoudite de Malaga au début du XIe siècle d'où l'arbre généalogique selon le schéma suivant : Cham-Canaan-Mazigh-Berr-Bernes- (qui appartiennent tous à la tribu des Branes).L'autre branche : Moder- Ghailan- Kays- Berr- Madghis al Abtar (appartiennent à la tribu des Botr). LE BURNOUS HABIT CULTE DES BANU MAZIGH Cet éponyme de Mazigh connu en plusieurs points du Maghreb à l'époque romaine, qui donnera les peuples des Imazighen. Ces berbères se retrouvent également entre Tripolitaine et Cyrénaïque au IV siècle dans le désert libo-égyptien considérés comme néo-berbères et Botr. Donc on peut remarquer que Bernès et Madghis al Abtar ont le même père Berr éponyme de ce peuple berbère. Mais selon Al Bakri, la grand-mère de Madghis al Abtar s'appelait Tamazugh. Ibn Hazm va dans ce sens en disant que Mazigh sera à la fois l'ancêtre de Branis et de Madghis al Abtar. En réalité les enjeux réels autour des controverses généalogiques pour donner un fondement historique à l'opposition des deux branches berbères en Espagne sont un élément dans l'établissement d'une parenté berbéro-arabe. Les tribus Botr pouvaient revendiquer une origine arabe par leur descendance de Moder (ancêtre proclamé des Arabes Mudaristes). Aux Branis d'établir leur parenté avec les Mudaristes qui en fait justifie l'alliance établie. Ainsi l'on constate la polémique qui s'est longtemps prolongée en Espagne entre généalogistes berbères et généalogistes arabes qui ont donné un grand nombre d'ouvrages. ENJEU ANTHROPONOMIQUE ET TOPONYMIQUE DU BURNOUS Dès lors la généalogie berbère est devenue un enjeu anthropologique et politique dans les pays du Maghreb notamment avec l'avènement des Zirides en Tunisie à la fin du Xe siècle accentuant la rivalité entre Senhadja et Zénata. Ce phénomène des apparentements onomastiques ont façonné la généalogie de l'Espagne et les berbères ont imprimé durant plus de huit siècles leur mode vie et sculpter leur toponymie aux lieux et aux traditions. HERITAGE VESTIMENTAIRE ET LEGITIMATION Ainsi en quête de légitimation les héritiers de Ziri mobilisèrent un groupe de savants qui vont donner naissance à «l'historiographie dynastique ziride» au premier rang desquels figure le célèbre Al Rakik mort en 1024, qui en historien comprit l'intérêt des généalogistes puisées dans des traités des généalogistes ibériques. Al Idrissi le géographe mort en 1166 donne des descriptions très précises du peuplement berbère. Après lui vient Al Zuhri début du XIIe siècle qui relate dans son livre « Kitab al Istibsar » en 1191. Ensuite les compilations telles celles d'Ibn Saïd al Gharnati (XIIIe siècle, Abou al Fida (1273/1331), l'encyclopédiste Al Warwat mort en 1318 et le voyageur Al Tidjani dans son récit couvrant la période (1307/1309). Le reflet de la réalité sociale des ces époques vécues par les populations donne une idée toute relative. Ceci est compilé dans le corpus : « Corpus des inscriptions arabes de Kérouan ». Ce recueil a réuni une masse très importante d'épitaphes de berbères arabisés antérieurement à l'arrivée des Fatihin Hillaliens de 850 à 1049. Or beaucoup de personnages possèdent un surnom qui peut être géographique, professionnel ou ethnique sauf pour ce qui est d'Al Baranissi c'est-à-dire fabricant de burnous. Kouceyla a été tardivement surnommé Al Baranissi dans les textes du IXe siècle et Ibn Khaldoun dans ses chapitres historiques et sociologiques écrivit que la résistance dirigée par Kouceyla dans les année 670 fut un phénomène Branis tandis que la Kahina qui succéda s'organisa sous l'égide des Botr. Pour conclure voilà comment un effet vestimentaire comme la M'laya ou Hayek, le Burnous ont une dimension culturelle et historique pouvant nous mener à remonter nos arbres généalogiques, telle est l'importance de l'aspect historique dans l'évolution phonologique et linguistique d'une expression ou un mot. Ainsi on peut dire pour terminer que les générations doivent préserver et sauvegarder notre patrimoine immatériel et matériel, condition nécessaire pour retrouver nos racines. C'est un exercice de ressourcement continuel et d'attachement à notre identité et notre culture nationale. *Docteur. Chercheur universitaire - Ancien ministre Notes 1- Léonce Joleaud : «Les grandes lignes directrices de l'orographie en Numidie» Bulletin soc-géog- Alger XVIII 1913 pp502/509. 2- Emile Ficheur et Augustin Bernard : «Les régions naturelles de l'Algérie» Annales de Géographie XI Alger 1902 P/3053. 3- El Hadj El Morri : «Kitab tarikh Qacentina» trad A- Dournon Revue Africaine IV 1913 OPU p- 269/ 4- Jean Abélanet : «Lieux et légendes du Roussillon et des Pyrénées catalanes» Perpignan 1999 pp-65/81. 5- Albert Gateau : «Ibn Abd al Hakem et les sources arabes relatives à la conquête de l'Afrique du Nord et de l'Espagne» Annales de l'Institut des études orientales d'Alger VI 1942/1947 p 135. et 1936 pages 57/83. 6- Ernest Mercier : «Histoire de l'Afrique Septentrionale» Leroux Editeur Paris 1888. 7- Rached Arié : «Etudes sur la civilisation de l'Espagne musulmane» 8- Barkahoum Ferhati : «Le costume féminin de Boussaâda» Editions mille-feuille Septembre 2009- Alger.146 pages. 9- Boudjemâa HAICHOUR : «El M'laya constantinoise» Essai d'une approche ethnologique El Acil 14 septembre 1999 Constantine. 10- Isabelle Grangaud : «La ville imprenable - Une histoire sociale de Constantine au XVIII e siècle» éditions Média-plus Constantine 2004. 11- H'sen DERDOUR : «Annaba 25 siècles de vie quotidienne SNED 1983/2 tomes. 12- Wijdan Ali. : «Les femmes musulmanes entre cliché et réalité» Revue Diogène N° 199 cairnpp 92/105. 13- Zakia Daoud : «Féminisme et politique au Maghreb 60 ans de lutte» Paris Maison neuve et Larousse. 14- Alain GALOIN: «La femme orientale dans la peinture du 19eme siècle» revue histoire par l'image 2017. 15- Mernissi Fatima «Le Harem et l'Occident «. 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