La salle des conférences « Saci Benhamla» de l'université du 8 Mai 1945 à Guelma, a abrité dernièrement les travaux d'une conférence régionale regroupant des cadres de 15 wilayas de l'est du pays, autour de la création du réseau de la transparence «NARAKOUM» et les moyens de prévention et de lutte contre la corruption. La manifestation a été initiée par la haute autorité de la transparence, de la prévention et de la lutte contre la corruption et rehaussée par la présence de hauts cadres du ministère de l'intérieur, des collectivités locales et de l'aménagement du territoire. Après la séance inaugurale par les autorités locales, les travaux ont aussitôt été entamés par la dissection du thème à travers diverses communications sur la définition des rôles du réseau «NARAKOUM», son cadre juridique référentiel ainsi que la présentation de son portail électronique ou encore les mécanismes de fonctionnement sur les sujets liés à la prévention et la lutte contre la corruption. La séance a été clôturée par l'adoption des recommandations émanant des ateliers constitués en retrait pour l'élaboration de la charte commune du réseau. Nous relevons que le thème gravite autour de la mise en œuvre pratique de tout l'arsenal juridique national approprié à la prévention et la lutte contre les méfaits de la corruption et autres malversations immorales, notamment la Loi N° 06/01 du 20 février 2006 et les textes subséquents ou les interpellations particulières et spécifiques dénommées «la déclaration de soupçon» confiées dans les missions du centre de traitement du renseignement financier (CTRF), la déclaration individuelle obligatoire sur le patrimoine, ou encore la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme ainsi que les modes de mise en œuvre des procédures de récupération des fonds détournés. Notons que l'Algérie a ratifié plusieurs conventions internationales relatives au thème de la corruption.