Le président de commission nationale de promotion de la visibilité et du classement des établissements de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Hakim Harik, a mis en exergue, hier dimanche, «le saut qualitatif» réalisé par le classement des universités algériennes dans le monde en 2023, soulignant «l'aspiration à transformer les établissements universitaires en locomotive du développement économique». Intervenant sur les ondes de la Radio nationale, Hakim Harik a réaffirmé l'inclusion de 23 institutions universitaires algériennes dans le classement mondial des établissements d'enseignement supérieur et de recherche scientifique, se classant au premier rang au Maghreb et au deuxième rang en Afrique. L'invité de la Radio a également souligné que les universités algériennes «ont réalisé un bond de dix établissements universitaires par rapport à 2022, qui a vu le classement de treize universités algériennes ».Le président de commission nationale de promotion de la visibilité et du classement des établissements de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique a expliqué que la classification du quotidien britannique fournisseur de données sur l'enseignement supérieur «Times Higher Education (THE) » adoptait 19 indicateurs divisés en cinq axes, notamment: la qualité de la formation - la qualité de la recherche scientifique - l'environnement et la qualité de la recherche et sa relation avec l'environnement économique et social, l'ouverture internationale et l'industrie. L'hôte de la Radio a notamment appelé à la consolidation de la «culture de classification au niveau des universités et des institutions de recherche en Algérie», en déclarant : «nous attendons avec impatience d'obtenir davantage de classifications telles que la classification de Shanghai», tout en notant que les critères adoptés dans les classifications sont différents et varient selon les domaines. Le même intervenant a souligné que la politique du secteur «incite les chercheurs à publier dans des revues prestigieuses à travers une stratégie nationale intégrée», révélant que «le nombre augmente, mais le pari reste dans la qualité». «Nous travaillons à développer des mécanismes d'incitation pour les chercheurs à publier dans des revues scientifiques internationales, de sorte que l'augmentation soit en quantité et en qualité, ce qui contribue à améliorer le classement des institutions universitaires», a-t-il ajouté. La commission nationale de promotion de la visibilité et du classement des établissements de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique «vise à faire des établissements universitaires et des laboratoires d'excellence une locomotive du développement économique», a encore expliqué l'invité de la Radio, ajoutant que «l'élargissement de la portée des publications scientifiques et des brevets nécessite des dépenses accrues ». En plus de souligner que le travail de la commission depuis sa création a été basé sur l'accompagnement des institutions universitaires, il a appelé «à une plus grande ouverture des universités algériennes à leurs homologues internationales». La première université algérienne dans ce classement est l'Université Djillali Liabes de Sidi Bel Abbès classée dans la tranche de 1000-1200. Elle est suivie des universités Ferhat Abbas de Sétif et l'Université de Skikda classée dans la tranche 1201-1500.