OUZOU- Quelques 51.413 publications dans 390 revues scientifiques sont visibles sur la plate-forme Algerian scientific journal platform (ASJP) de la direction générale de la Recherche scientifique et du Développement technologique (DGRSDT), a révélé, mercredi à Tizi-Ouzou, son responsable de la publication et des revues scientifique. "Cette plate forme de production en ligne de revues scientifiques nationales s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du système national d'information scientifique et technique, visant a donner plus de visibilité à la production scientifique algérienne", a indiqué Hakim Harik, lors d'une conférence sur "Les normes de publication dans les revues scientifiques'' qu'il a animé à l'auditorium du campus Hasnaoua I de l'université Mouloud Mammeri, au profit des doctorants. Ces 390 revues, dont 322 relevant des sciences humaines et le reste concerne les domaines des sciences et techniques et sciences de la nature et de la vie, ont été classées par une commission de validation de la DGRSDT (institution qui relève du ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique (MESRS)) sur un total de 553 revues scientifiques nationales. "L'ASJP va augmenter la visibilité de nos revues scientifiques'', ajouté M. Harik. Ce dernier a expliqué à l'APS qu'en matières de visibilité de sa production académique l'Algérie est bien classée puisqu'elle est à la quatrième position à l'échelle continentale et du monde arabe. "La production existe donc et le souci du MESRS est d'exploiter les compétences qui existent au niveau national pour avoir des revues scientifiques de haut-standing'', a-t-il souligné. "La première étape a été donc le recensement des revues scientifiques au niveau national, la deuxième phase a porté sur la mise en place de la plate de la production scientifique en ligne pour donner plus de visibilité aux travaux publiés et comme troisième étape nous allons accompagner ces chercheurs pour qu'ils puissent être indexés dans des catégories des bases de données sélectives a l'internationale'', a ajouté le responsable. Notant que la production dans des bases de données sélectives est un des critères scientifiques dans le classement des universités, M. Harik a observé : "Nous allons nous intéresser à cet aspect pour améliore le classement du point de vue académique de l'université algérienne". Lors de cette conférence les doctorants, chercheurs et responsables ont reçus des explications sur les différentes catégories de classement des revues. Une liste des revues et des éditeurs scientifiques, dits "prédateurs'' qui profitent du model auteur-payeur de la publication en libre accès pour un but mercantile sans promouvoir ni pérenniser les résultats de recherche, est mise à la disposition des chercheurs sur le site de la DGRSDT. Les universités peuvent aussi proposer des revues jugées prédatrices à la commission de la DGRSDT, dans le cadre de l'actualisation de cette liste, a relevé M. Harik.