Le génocide, l'esclavage ou l'Apartheid tombent sous le coup des crimes contre l'humanité. Le terme de crime contre l'humanité a été défini en 1945, comme celui des crimes de guerre. Ces crimes sont jugés par la cour pénale internationale quand ils sont commis dans un cadre généralisé d'attaques visant à tuer voire exterminer des populations civiles. En 1945, trois ans après la bataille d'extermination de Stalingrad, les dirigeants nazis furent reconnus coupables de «crimes contre l'humanité» lors du procès de Nuremberg. Plus de 70 ans après le procès de Nuremberg, une autre guerre d'extermination, visant une liquidation planifiée des Palestiniens de Ghaza est en cours. Le genocide de Stalingrad est en train de se reproduire à Ghaza devant une myopie structurelle dans laquelle s'inscrivent des Etats et des médias occidentaux. L'Algérie, qui est a été le premier pays à reconnaître l'Etat palestinien en 1988, est sur tout les fronts dans son indéfectible soutien au peuple palestinien pour qu'il soit rétablis dans ses droits spoliés. Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, seul chef d'Etat Arabe, à mettre les mots sur les maux sur la question Palestine, a appelé à différé l'entité sioniste devant la cour pénale internationale. «J'appelle tous les hommes libres du monde, les juristes Arabes et les instances internationales des droits de l'homme à intenter une action judiciaire devant la Cour pénale internationale et les organisations internationales de défense des droits de l'homme contre l'entité israélienne», a appelé le président de la République qui une semaine auparavant, depuis Djelfa, avait affirmé haut et fort que : «les palestiniens ne sont pas des terroristes, ils ne font que défendre le pays et leur droits». Avec toutes les exactions et les crimes commis par le neo-nazi, Benjamin Netanyahou, il y a là tous les éléments pour le traduire devant la cour pénale internationale pour crimes contre l'humanité, qui sont des violations du droit international humanitaire. Que feront devant ce genocide, les soutiens du criminel Netanyahou et les « normalisateurs», ces mêmes soutiens qui n'ont pas hésité un instant a demandé un procès pour « crimes de guerre» dans le conflit ukrainien...