L'on ne se surprend plus de la mort de quelques Palestiniens, jusqu'à dire qu'ils ne sont destinés qu'à cela. Le plus surprenant est de voir qu'en face, il y a des soldats israéliens qui se font tuer chaque jour. Quelle armée mondiale suréquipée contre quelle association locale ! La Ligue a fait réunir ses chefs et monarques. Des salamalecs, des mines honteuses, de l'indignité... et puis, Ghaza continue à mourir pour survivre sans eux, sans leurs conclaves qui font sourire l'Occident. De quoi, en fait, ont-ils peur les 9 pays arabes qui ont refusé l'adoption de mesures «coercitives et menaçantes» contre l'entité sioniste, lors du dernier sommet ? Le paradoxe de toute logique universelle, c'est que pourquoi l'Occident pourvoie librement l'Ukraine en armement lourd, et interdit l'entrée d'une bouteille d'eau à Ghaza ? Et si les Etats arabo-musulmans fournissaient des armes à Ghaza ? C'est hilarant au lieu d'être une réflexion, voire une conviction. En finalité, la Palestine ne se soutient que par elle-même. Elle ne doit plus compter sur ces arabo-faux ou ceux qui tournent la tête à la même Qibla. Seuls ses Oubayda, ses enfants, ses martyrisables à volonté peuvent la délivrer. Dieu, premier et ultime Allié. Dans la dynamique populaire, les peuples des pays occidentaux arrivent tout de même à influencer les positions de leurs gouvernements. Les peuples arabes crient pour rien. Les pays qui ont nié la résolution énergique du sommet font fi du bruit de leurs rues. S'ils persistent courageusement à crier, les oreilles des palais et des résidences gardées finiront par s'ouvrir. La moindre foi, un baroud d'honneur, pour ces pays normalisateurs, serait de retirer leurs ambassadeurs et expulser les leurs. Ça commence un peu. L'on sait que personne ne pourra s'engager dans une guerre avec l'entité sioniste. Elle, soutenue par les puissances du monde, eux, divisés par l'ego et le nombrilisme. Cependant, à voir certains commentaires abjects, racistes, xénophobes, antisémites, islamophobes, la Grande guerre est à la porte. Non pas pour intérêts économiques, mais par la haine viscérale qu'ont les peuples les uns envers les autres. Finalement, l'on ne sait plus qui est le maître du monde. Un seul individu, sanguinaire qui emmerde tout le monde y compris ses mentors, fait ce qu'il veut sans nul égard à quiconque. Personne n'ose arrêter ses délires criminels ! Un chikor. Mais «à chaque pharaon, un moussa». Et ce vieil homme, vestige de 48, en voie d'exil et d'exode de dire : «A un moment, l'un de nos enfants se retourne. Et de son regard fixe nos ruines et décombres. S'arrête un temps, médite et lance sans encombres. Je reviendrai comme une colombe, un rameau d'olivier entre mes mains ! Je ferai naître l'aube d'un meilleur lendemain».