La pharmacienne, dénommée H.F., âgée d'une cinquantaine d'années, impliquée dans l'affaire de trafic de psychotropes, avait été entendue par la chambre d'accusation de la cour d'Oran L'individu pris la semaine dernière en possession de 400 comprimés de psychotropes, est passé devant le tribunal qui l'a condamné à 7 ans de réclusion criminelle. La pharmacienne, dénommée H.F., âgée d'une cinquantaine d'années, impliquée dans l'affaire de trafic de psychotropes, avait été entendue par la chambre d'accusation de la cour d'Oran. Ce jour-là, une dizaine de ses collègues appartenant à l'association des pharmaciens d'Oran et de Tlemcen, étaient venus en blouse blanche pour lui manifester leur soutien, affirmant qu'il s'agissait d'une personne qui est dans le métier depuis plus de 20 ans, sans ne jamais avoir eu aucun problème. A rappeler, comme nous l'avions rapporté dans l'une de nos précédentes éditions, que la mise en cause, gérante d'une officine pharmaceutique à El Hennaya, dans la wilaya de Tlemcen, avait été accusée d'avoir fourni les 400 comprimés de psychotropes trouvés en possession du dealer de 41 ans, arrêté dans la localité d'Es Sénia par les éléments de la brigade de lutte contre le trafic de drogue, qui les laissait croire qu'ils étaient devant un réseau de trafic de stupéfiants. Des produits ne pouvant être fournis que sur ordonnance médicale délivrée par un spécialiste. Lors de son interrogatoire, le dealer avait déclaré qu'il s'approvisionnait auprès de ladite pharmacienne, ajoutant qu'il avait déjà écoulé 1040 comprimés auprès des accrocs dans la wilaya d'Oran. Interrogée par les policiers à son tour, la pharmacienne a affirmé avoir toujours exercé son métier en toute légalité en ce qui concerne la vente des produits pharmaceutiques, niant toute implication dans un quelconque réseau de trafic de psychotropes. Les deux mis en cause ont été présentés devant le parquet d'Es Sénia qui les a placés sous mandat de dépôt. Le dealer, pris en flagrant délit, a été jugé et condamné à la peine citée plus haut. En ce qui concerne sa présumée complice, la chambre d'accusation devait se prononcer sur son cas. Pour les membres de l'association, venus d'Oran et de Tlemcen, la collègue mise en cause est présentée comme une professionnelle qui jouit d'un parcours exemplaire tout au long de sa vingtaine d'années d'expérience. On ignore, pour l'instant la décision de la chambre d'accusation.