Des logements sociaux attribués légalement à des personnes, après des enquêtes sociales minutieuses, demeurent toujours fermés, sinon sous-loués ou carrément cédés à coup de millions de centimes. C'est ainsi qu'un F3 est cédé entre 300 et 400 millions de centimes. Une simple visite par les services compétents permet de constater que plusieurs logements sont proposés à la vente avant même d'être occupés, ce qui nous pousse à nous poser mille et une questions sur la crédibilité des enquêtes menées avant la distribution des logements. Il est important de signaler, dans ce contexte, que les responsables de l'OPGI ont confirmé et cela à travers le territoire national, que les auteurs de ces infractions se verront appliqués des mesures sévères, allant jusqu'au retrait du logement, sans oublier l'action en justice. Des appartements F3 sont proposés à la location à des prix qui sont loin d'être abordables. Des citoyens qualifiés de « nécessiteux » et qui ont bénéficié de ces logements en contrepartie de 5 millions de centimes, seulement ont trouvé le bon filon en les proposant à la location pour 2 millions de centimes par mois avec une avance d'une année. Par contre, d'autres, dont l'objectif est d'éviter les problèmes dans ce genre d'affaires, ont mis leurs logements en vente à des prix variant entre 300 et 400 millions de centimes pour les F3, et 150 à 250 millions pour les F2. Pourtant, la réglementation interdit formellement toute opération de vente ou de location d'un appartement obtenu dans le cadre du programme social. Ce phénomène ne cesse de prendre de l'ampleur au fil du temps et ce, à cause de l'absence des services concernés qui laissent passer ce genre de pratiques. La majorité des personnes ‘'auteurs'' de ce genre de transactions illégales, ne sont pas d'origine de la wilaya de Mostaganem et il se trouve qu'ils ne sont nullement dans le besoin. Alors comment ont-ils pu avoir accès à des logements sociaux de surcroît ? Il est temps que les responsables en question réagissent rapidement afin de ne pas être confrontés à des obstacles juridiques insolubles comme le syndrome dit « deuxième main ».