Ahmed Ouyahia a estimé, qu'il existe une "contradiction" entre les pratiques de ces entreprises de presse privées et les écrits qu'elles publient. La presse nationale a droit à un cadre juridique et l'Etat n'ignore pas ses revendications, a souligné vendredi à Alger le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), M. Ahmed Ouyahia. S'exprimant dans un point de presse à l'issue de la 4ème session ordinaire du Conseil national de son parti, M. Ouyahia a affirmé que "l'Etat n'a pas ignoré les revendications de la famille de la presse nationale qui a droit à un cadre juridique basé sur la liberté de la presse et d'expression, ainsi que sur les droits des travailleurs de la sphère de l'information". Reconnaissant l'existence de "lacunes" dans le cadre juridique actuel, il a indiqué que la famille de la presse nationale a des revendications "communes", comme le code de l'information, la liberté de la presse et le droit à l'assurance sociale pour l'ensemble des hommes et femmes de la presse et qui concerne toutes les entreprises de presse. Le secrétaire général du RND a exprimé à cette occasion le soutien de son parti à la promotion de la liberté de l'information. Tout en reconnaissant l'existence de spécificités propres à chaque secteur (public et privé), M. Ouyahia a toutefois relevé qu'il n'existe pas dans la presse publique de salaires mensuels de moins de 15.000 DA, ajoutant que les travailleurs de ce secteur sont dans l'attente des conventions de branches. S'agissant de la presse privée, il a indiqué que certaines entreprises "écrivent beaucoup et souvent sur la liberté, la démocratie et les droits de l'homme, mais versent un salaire ne dépassant pas les 5.000 DA à certains de leurs employés". Il a estimé, dans ce cadre, qu'il existe une "contradiction" entre les pratiques de ces entreprises de presse privées et les écrits qu'elles publient.