Deux heures de gel d'activité en présence du représentant de l'inspection du travail de la wilaya mais aucun des hauts responsablesde cette structure (directeur et sous directeur) n'a manifesté lavolonté de parler aux travailleurs ou du moins les rassurer et apaiserles tensions. Trois agences CNAS (Tissemsilt, KhemistietTeniet-El-Had) ont suivi hier le mot d'ordre d'observer un arrêt detravail de deux heures pour protester contre ce qu'ils ont qualifié de silence de la part de la DG. Quant aux revendications soulevées il y ade cela près d'un mois toutefois, un service minimum a été quand mêmeassuré par les travailleurs, la plate-forme des revendicationsformulée au mois dernier à la commission n'a pas été satisfaite,affirment les travailleurs estimant que les assurances verbales du représentant de l'inspection du travail se trouvent dépassées tant qu'aucune décision n'est venue d'en haut contre le sous-directeur sujetde tout ce mouvement de protestation. En l'absence d'interlocuteurs,les travailleurs ont profité de notre présence sur les lieux pour «vider » leurs sacs tout en tenant à témoigner contre les agissementsde ce responsable rien que pour apporter une évaluation à l'état duclimat au sein de la CNAS, l'ensemble précise que les travailleurssont quotidiennement victimes de représailles, d'invectives et d'abusd'autorité de la part de ce sous directeur.Certains précisentqu'ils ont été insultés publiquement et d'autres diront qu'ils sont privés des simples droits élémentaires du travailleur comme l'attestation detravail ou encore le congé de maternité en arrivant aux sanctionsadministratives pour affirmer ces mécontents, les intimider pour régner comme bon lui semble. « Les confessions » sont allées jusqu'à dire que près de 5000 cartes Chifa sont désormais en instance dont1800 dossiers ont été rejetés par la régionale de Chlef pourécriture non lisible des numéros à cause d'un problème d'imprimanteque le personnel n'a pas cessé de réclamer et dont ce responsable a fait « le pouah ». Cela dit, les travailleurs, et avant de reprendre le travail, ont donné rendez-vous la semaine prochaine pour une grève dedeux jours se bornant à s'en tenir fermement à leurs revendicationsqu'ils jugent légitime.