Depuis des lustres les habitants du douar d'Aïzeb vivent le calvaire en raison du laxisme et du laisser aller dont font preuve les membres du comité de quartier qui n'ont absolument rien fait ni entrepris pour améliorer le quotidien des citoyens qui vivent dans la précarité totale, sans aucune infrastructure de base, ni routes. Comment peut-on concevoir que cette localité qui fait partie intégrale de la commune de Mostaganem, soit livrée à elle-même et délaissée, sans aucun programme de développement en vue. Et même s'il existe, il n'est pas appliqué en raison du « je m'en foutisme » des membres de ce comité qui ont une lourde responsabilité, mais toutefois partagée avec les autorités locales qui ne font pas le suivi de ces derniers et ne prennent aucune sanction rigoureuse envers ces membres qui agissent en toute impunité. Les citoyens de ce douar dénoncent la situation de leur localité qui est des plus légitimes alors que la zone est programmée dans le cadre de la loi d'extension touristique et qui comporte des projets d'ordres industriels en voie de réalisation accompagnés d'une enveloppe financière conséquente. Cette dernière manque d'habitat rural dans le cadre du programme FONAL, inexistence de caniveaux au niveau des ruelles, d'éclairage public, absence de trottoirs au niveau de la rue principale, de réseaux d'assainissement, de décharge publique. Aucun aménagement ni de revêtement des rues du douar, aucun abri bus ni de bus et doivent attendre des heures durant, car les chauffeurs de bus desservant le douar travaillent à leur guise et au bon vouloir de ces mesures. En outre, un grand problème et qui s'avère dangereux quant à la sécurité des citoyens et qui est le grand château d'eau, qui d'un moment à l'autre, pourrait s'effondrer en raison des fondations qui sont très mal faites. Par ailleurs, le château est endommagé au niveau de certaines parties du socle. Quant à ces pauvres enfants qui souffrent du manque de bus scolaires et surtout lors des intempéries. Devant cette situation, qui est des plus déplorables, s'ajoute, le manque d'aires de loisirs pour cette jeunesse, à savoir un centre culturel et un centre sportif pour s'épanouir. Pas de taxis ni de transport de voyageurs. Le gaz naturel et les installations téléphoniques et l'internet sont inexistants. Devant ce malheureux constat, les habitants du douar d'Aïzeb et malgré la batterie de correspondances adressées aux différents responsables de la wilaya, aucune suite ne leur a été donnée. A cet effet, ces derniers interpellent le wali pour mettre un terme au laxisme de leur comité de quartier et trouver des solutions rapides à leurs problèmes.