Dans une lettre adressée au ministre de l'intérieur et aux autorités locales, l'association d'Ouled-Senoussi dans la commune de Fornaka, dénonce le laisser aller et le laxisme des responsables communaux et à leur tête le président de l'APC. La lettre signée par le président de ladite association fait état de plusieurs problèmes relevés au niveau de la Bourgade d'Ouled Senouci, où les responsables locaux n'ont pas daigné répondre favorablement aux doléances des citoyens. En effet, selon la lettre dont la rédaction déteint une copie, les habitants sont confronté à la pénurie de l'eau potable qui n'est au fait servie que tous les quinze jours, à l'exception de ces derniers jours où une solution semble avoir été retenue qui consiste à alimenter Ouled-Senouci sur une rotation de quatre jours, mais les habitants souhaitent une solution durable à ce problème et non pas provisoire comme c'est le cas actuellement. Cette solution est en fait en fait en sursis, elle peut durer dans le temps comme elle peut disparaitre du jour au lendemain. Pour ce qui est du raccordement du réseau téléphonique, il est préférable de ne pas en parler du tout, c'est du domaine de l'impossible. Les citoyens sont obligés de se déplacer jusqu'au chef lieu de commune (Fornaka) pour pouvoir téléphoner, aucun KMS à l'horizon, ni de bureau de poste d'ailleurs, alors que dans d'autres communes de la daïra, des douars moins importants qu'Ouled-Senouci en sont dotés. Aussi, il est à relever l'état déplorable des routes dont la quasi majorité est impraticable, notamment en hiver, sachant que le douar est situés entre deux routes nationales. Pire encore, dès le coucher du soleil Ouled-Senouci et ses habitants vivent dans le noir, la nuit tombée, personne ne s'aventure à l'extérieur, à l'exception des fidèles qui accomplissent la prière du Maghreb et d'El-Icha à la mosquée. Hormis quelques lampadaires qui éclairent quelques coins, le reste ne fonctionne plus depuis plusieurs mois et la moitié du douar est sans éclairage public. Concernant l'assainissement, rien ne va plus, du fait qu'il n'a jamais existé. Aucune canalisation pour l'évacuation des eaux usées. Rn hiver c'est le calvaire qui dure plus de quatre mois par la présence de la boue et la stagnation des eaux pluviales. Un grand douar de plusieurs milliers d'habitants est laissé à l'abandon par les élus. Aucun projet n'a été retenu dans cette zone. Il est inconcevable de voir au 21éme siècle, une bourgade de l'importance d'Ouled-Senouci abandonnée à son sort. C'est pour toutes ces raisons que les citoyens de ce douar interpellent les autorités de la wilaya pour instruire le maire et les responsables concernés de se pencher sur ces problèmes et mettre fin au calvaire subi au quotidien des habitants.